
Lorsqu’on parle de bons sushis à Montréal, on parle de Maïko, Shodan et plusieurs autres.
Les Capricieux se sont inspirés des spécialités de plusieurs des meilleurs délices de poissons et de riz de ces restos. Nos invités lors de soirées sushis apprécient toujours nos reproductions, que ce soit le Roméo et Juliette de Shodan (feuille de nori, riz, crevettes tempura, bleuets et fraises), le paradis végétarien de Maïko (feuille de nori, riz, patates douces tempura et sauce épicée) ou encore la fameux Bagel de plusieurs adresses (Feuille de nori, riz, saumon fumé, formage de chèvre et laitue).
Lorsqu’on parle de pâtes italiennes, plus souvent qu’autrement, le secret est dans la sauce. Pour le sujet du jour, le secret est dans le riz et dans des ingrédients frais et de qualités.
Tout d’abord, si vous voulez bien réussir votre riz, achetez vous une étuveuse à riz…vous allez vous faciliter la tâche ÉNORMÉMENT. Avant de faire cuire le riz, il faut commencer par le laver, c’est à dire, de remuer quelque fois gentillement vos grains dans de l’eau froide en renouvellant l’eau à chaque fois, jusqu’à ce qu’à nouvelle quantité d’eau reste presque transparente. Après, c’est facile, on prend une mesure égale d’eau et de riz, on pèse sur le »piton » et attendez qu’il »pop ». Une fois « poppé » laissez reposer dans l’étuveuse environ 30 minutes. Dernière étape: ajoutez sel, sucre et vinaigre de riz au goût. Voilà!
Le reste est super facile, prenez une feuille de nori et étendez le riz dessus en ne pesant pas trop fort. Soupoudrer de graines de sésame et commencez à vous amuser avec vos ingrédients: poissons frais (nous prenons notre poisson au Nouveau Faléro sur Parc), poulet, fromage à la crème, et légumes préalablement coupés en lanières très fines. Le poissons et les autres ingrédients seront placés uniquement dans le premier tiers de votre feuille et faites attention de ne pas trop en mettre pour éviter d’avoir de trop gros rouleaux avec l’intérieur qui déborde. Mieux vaut en faire de plus petits mais en faire plus, que de morceaux trop pleins qui entrent mal dans la bouche.
Une fois vos ingrédients bien répartis environ au premier tiers, ramenez votre feuille de nori jusqu’à ce qu’elle rejoigne la fin du deuxième tiers sans commencer à rouler, pliez simplement la feuille et elle commencera d’elle-même à prendre une forme de rouleau. Une fois pliée, vous pouvez peser fort uniformément sur toute la surface du cylindre avec vos mains pour bien compresser les ingrédients (sans pour autant les amener en bouilli). Ensuite, vous roulez sans peser le rouleau sur le riz restant, entourez le tout de votre tapis à sushis et pesez fort encore une fois uniformément. Vous pouvez le faire avec votre rouleau dans les airs, ça va vous aider à peser uniformément tout autour.
Il est maintenant l’heure de la partie la plus satisfaisante de la confection de ces petites merveilles de fraîcheur, la coupe. Ça prend un linge à vaisselle sur votre épaule, un verre d’eau et un bon couteau assez mince et rigide (j’emploie un couteau à désosser). Le truc est simple, vous trempez votre couteau dans l’eau entre chaque coupe et vous essuyez votre couteau sur votre linge à vaisselle aux 2 coupes.
Vous n’aimez pas couper les avocats, le poisson, le concombre? Invitez des amis! Vous pourrez ainsi déléguer les jobs plates, boire du vin blanc, animer la soirée et couper quand ça sera le temps…
Tout ça pour dire que faire ses propres sushis n’est vraiment pas compliqué…une fois le riz cuit à la perfection! Pour le reste des ingrédients, inspirez vous des menus sur des restos, faites des recherches sur internet, etc.

Comme le processus est beaucoup plus simple avec un support visuel, nous nous faisons un plaisir d’offrir un p’tit cours privé sur l’art de faire le parfait sushi..
Pour les intéressés, les 2Capricieux donnent leur prochain atelier de sushi bientôt, laissez un commentaire et on choisit une date ! Vous pouvez aussi nous rejoindre à notre adresse courriel : 2capricieux(a)gmail.com