Pour ma troisième et dernière visite aux marmitons de Mtl… Et oui, fini pour moi les soupers marmitons…
…comme invité!!!…Woohoo! Je deviens un vrai marmiton au prochain souper de décembre!
Vous avez eu peur non? Pensez-vous vraiment que je quitterais ce paradis du cuisinier amateur? Oh que non!
Alors, après cette introduction aussi dramatique que la récente victoire des Alouettes à la Coupe Grey, passons à ce qui vous intéresse vraiment, la description du 3e souper des Marmitons de Montréal de l’automne 2009. Pour ceux qui ne connaissent pas le concept Marmitons, il s’agit d’un regroupement d’hommes qui partagent au moins une chose, l’amour de cuisiner.
Alors, on se rencontre 1 fois par mois dans une cuisine d’une école d’hôtellerie pour cuisiner ensemble avec un chef invité et ensuite, bien sur, on déguste le tout!
Pour débuter les explications de la soirée, voici les chefs invités (oui, oui, 2 chefs cette fois-ci!)
Chef Maksim Morin:
À l’âge de 24 ans il était déjà le chef du Liverpool House et de Joe Beef et maintenant il va très bientôt voler de ses propres ailes en tant que chef propriétaire du presque ouvert Le Chien Fumant.
Il a aussi collaboré à la conception du livre Pachamama – cuisine des premières nations et participe également à l’émission du même nom.
Chef Lysanne O’Bomsawin:
Chef du Wanaska Wabanaki un petit service de traiteur de cuisine autochtone à Odanak. Les éléments de base de sa cuisine sont tirés des aliments sauvages d’autrefois.
On l’a également vu dans la série Pachamama.
Comme vous pouvez le constater, notre souper aura une forte influence autochtone et/ou du terroir québécois.
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Sans plus attendre, voici le menu de la soirée
– Premier service: Tartare de truite fumée aux récoltes d’automne et Bannique au four.
La truite a même été fumée sur place par les marmitons! C’était parfait comme entrée, je prendrais ce tartare en met principal anytime! La bannique est tout simplement un pain traditionnel sans levure, très bon, mais assez lourd alors il ne faut pas trop de tranches si on veut se rendre jusqu’à la fin!
– Deuxième service: Langue de veau braisée, oignon mariné, cresson et émulsion chaude à la moelle, pommes paille.
Première expérience ici! Je n’avais jamais mangé de langue de veau et ce fût une autre belle découverte. J’en remangerais volontier et la présentation du chef Maksim était très originale. Au lieu de mettre le tout dans des assiettes individuelles, le tout a été présenté sur une planche à couper! (vous verrez le résultat à la fin du billet)
– Troisième service: Doré rôti, tomates confites, ragoût de crevettes et calmar rouille.
C’était le service que notre équipe avait la tâche d’accomplir alors je peux vous en parler un peu plus.
Nous avons appris à enlever la partie centrale des filets de doré et comment couper les calmars, une partie qui se mange pas.
Vous savez quand vous cuisinez, comment il manque toujours un petit quelque chose pour rendre une sauce, un ragoût ou tout autre met, parfait? Il faut ajouter un peu de ceci, un peu de cela, goûter… recommencer le cycle jusqu’à l’atteinte de la perfection, c’est un définitivement un art.
Et bien j’ai adoré regarder Maksim improviser, avec succès, pour améliorer notre plats avec des ingrédients qui n’étaient pas sur la recette originale. Suivre une recette n’est pas ma force trop trop et adorant improviser en cuisine, j’ai été servi lors de cette soirée.
Parlant d’art, la présentation de notre plat, qui nous a pris 10 secondes à faire, était vraiment originale , ça montre la force de l’improvisation!
Bref, il y avait longtemps que je n’avais pas mangé de Doré et la cuisson était juste à point. Le ragoût de crevettes et calmars est définitivement à recommencer au plus vite pour le plus grand plaisir de ma Capricieuse! (NOT!)
– Quatrième service: Suprême d’oie à la canneberge et riz sauvage aux noisettes et cèpes.
Encore une première, je ne pense pas avoir déjà mangé de l’oie autre qu’en pâté ou en terrine et j’ai adoré! C’est donc à recommencer aussi. L’oie c’est bon mais my god le riz sauvage… essayez ça, des noisettes dans du riz, vous verrez ça vaut le détour!
– Pré-dessert: Terrine à l’érable, au fromage de chèvre.
Un mélange qui peut sembler surprenant mais qui est simple et délicat comme goût.
– Dessert: Bagatelle d’érable et canneberge.
Petit oublie ici, une équipe c’était fait demander de faire le dessert mais avait mal compris… et ne l’ont pas fait!! À la dernière minute, notre vaillante équipe a décidé de s’en occuper (ouf!).
Il y avait quoi là-dedans? Un gâteau simple coupé avec les mains, une compote de pommes très sucrée, une confiture de canneberges et, la cerise sur le sundae, deux genres de meringue/crème/mousse à l’érable combinées ensemble… AYOYE!
Voici les produits finaux!
Tartare de truite fumée aux récoltes d’automne et Bannique au four.
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Langue de veau braisée, oignon mariné, cresson et émulsion chaude à la moelle, pommes paille.
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Doré rôti, tomates confites, ragoût de crevettes et calmar rouille.
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Suprême d’oie à la canneberge et riz sauvage aux noisettes et cèpes.
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Bagatelle d’érable et canneberge.
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Lors de ces soirées, il ne faut jamais oublier le vin qu’on nous sert et qui est choisit en accord avec le menu par notre marminton sommelier attitré Michel.
Encore une fois on doit lui lever notre chapeau de marmiton!
Pour plus encore sur mon expérience aux Marmitons:
Cliquez ici pour la soirée de septembre 09 avec le chef Alexandre Gosselin
Cliquez ici pour la soirée d’octobre 09 avec le chef Pierre Jean Ganne