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Les marmitons, toujours une belle excuse

Prendre le temps et encore prendre le temps…

« Les grecs ne mangent pas juste pour se nourrir, mais SURTOUT pour la compagnie et le plaisir de partager un bon repas bien arrosé avec la famille et les amis! »

Voici l’ambiance dans laquelle les Marmitons et leurs conjointes ont été reçus en ce 20 février 2010. Pour le repas de la St-Valentin, la chef invité était Michèle Ricard des Oliveraies Stavropoulos, biens connues grâce à l’excellente  huile d’olive qu’ils produisent: La belle excuse.

La chef, accompagnée de son amie Hélène, a dit avoir passée une superbe soirée en compagnie des Marmitons, ceux-ci lui ont bien rendu avec une ovation debout!

Le menu proposé par les dames a vraiment su charmer tous les convives tant par sa simplicité d’exécution que la richesse des saveurs.

Voilà on est prêt à laisser les femmes entrer!

On commence avec les mezzés

Tirokafteri
Tartinade de poivrons grillés et feta
Accompagné de chips de pita à l’origan et piment d’Espelette

Htapodi
Pieuvre grillée
Servie sur un nid d’oignons rouges émincés, caperons, arrosée d’une bonne rasade d’huile d’olive extra vierge et quelques gouttes de vinaigre lambrusco

Loukaniko
Saucisses grecques

Salada Horiatiki
Salade du village
Salade grecque, accompagnée de tranches de pain campagnard grillé
+quelques gousses d’ails entières sur la table pour ceux qui veulent frotter leur pain!

Trou Normand Grec
Métaxa

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=.=

La suite allait tout autant nous charmer…

(Voir les 4 dernières photos ci-haut)

Arnaki Exohiko Lemonato
Jarret d’agneau braisé et son gremolata

Orzo
à l’ail grillé, tomates raisin et fines herbes

Horta
Assiette de verdure à l’huile d’olive et citron
Bette à carde, pissenlit, chicorée

Patzaria
Salade de betteraves à la menthe

=.=

Les vins coup de coeur de notre table!

Encore une fois le choix de vin du sommelier était juste, en plus de couler à flot! Aux marmitons, il faut le dire, nous sommes privilégiés côté bouffe, mais tout autant côté vins.

Pour le dessert, un gâteau à l’huile d’olive, pavot et tangerine! Génial après un repas aussi copieux et savoureux, la Capricieuse a particulièrement apprécié. Un plateau de fruits frais ainsi qu’un yogourt au miel à partager était aussi sur la table.

Muscat de Limnos = un accord parfait avec ce gâteau à l’huile d’olive.

Une autre soirée des Marmitons de Montréal réussie! J’espère avoir donné la piqûre aux amis que j’ai intégré au cercle! Une belle activité qui nous permet des moments privilégiés avec des chefs généreux qui partagent leur savoir faire à une gang de gars motivés et passionnés.

Comme Stéphan, grâce à qui je suis maintenant Marmitons, dit si bien:
« Un bonheur partagé est toujours meilleur »

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Pour plus encore sur mon expérience aux Marmitons:

Cliquez ici pour la soirée de septembre 09 avec le chef Alexandre Gosselin
Cliquez ici pour la soirée d’octobre 09 avec le chef Pierre Jean Ganne
Cliquez ici pour la soirée de novembre 09 avec le chef Maksim Morin

Malheureusement mes expériences avec Racha Bassoul et Helena Loureiro ne sont pas encore en ligne, mais le seront sous peu.

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Le dernier coup fumant du plateau!

Lors de ma 3e participation aux Marmitons de Mtl, nous avions eu l’honneur de cuisiner avec le chef Maksim Morin.

Le chef, anciennement du Joe Beef, nous avait mentionné qu’il était sur le point d’ouvrir son propre restaurant, Le Chien Fumant.

Et bien l’ouverture a finalement eu lieu le 19 décembre! Les Capricieux, toujours anxieux d’essayer un nouvel endroit, se sont rendu le 20 décembre et ont vécu la 2e soirée de l’existence de ce tout nouveau resto du plateau.

Commençons par le début… Tout d’abord on aperçoit au loin le resto qui fait le coin des rues de Lanaudière et Gilford (ancien emplacement du resto Le Diner). On aime déjà les grandes vitres qui laissent entrevoir, de la rue, les chefs derrières les fourneaux en train de se préparer pour l’arrivée des premiers clients.

On cherche un peu l’entrée du resto, une grosse porte de métal (qui n’est pas vitrée alors vous allez vous demander si c’est vraiment par-là qu’on entre!) nous donne l’impression d’arriver backstore dans pub anglais. On place nos manteaux dans une superbe armoire de bois massif puis on remarque les armoiries:

Vaut mieux la tête d’un chien, que la queue d’un lion.

Déjà, le ton est donné.

À notre accueil, on nous demande si on désire une table ou manger au bar…

Est-ce que vous mangez au bar des fois? Nous le plus souvent possible, on adore!

On aime la proximité que cela nous donne avec les cuisines et lorsque que celle-ci est  à aire ouverte, c’est toujours plaisant de voir le chef et son équipe à l’œuvre.

Alors attablés au bar, nous avons été plus que bien servis par Dave qui a jasé avec nous pas mal toute la soirée, nous racontant des anecdotes survenues lors des rénovations et nous parlant des divers drinks qu’il entend servir au restaurant. Un vrai passionné, tout comme le reste de l’équipe qui est venu tour à tour nous jaser… nous nous sentions comme des habitués de la place!

Nous avons commencé notre soirée en goûtant à un drink (je ne me souviens plus du nom!) mais qui était  à base de citron frais pressé et de Prosecco servi dans une coupe style Marie Antoinette. Festif!

En passant, vous allez trouver très originale la façon que sont installées les bouteilles du bar pour sauver de l’espace!

Vous voulez entendre parler de la bouffe, on y arrive justement!

Bien que je n’avais pas passé tant de temps que ça avec le chef lors de sa présence aux marmitons, j’avais une bonne idée de son style de cuisine. C’est à dire, une cuisine très « homey » à partir de produits frais, pour la plupart locaux, des herbes, des épices, des légumes et des bonnes pièces de viandes!

Ses plats sont simples mais recherchés et définitivement teintés de sa touche à lui…  et attendez de voir les présentations!

Oubliez les traces de coulis ou de réduction sur le contour de votre plat, pas besoin de faire glisser votre fourchette aux quatre coins de votre assiette pour avoir une particule de saveur de chaque ingrédient… les assiettes arrivent, imposantes et appétissantes!

La simplicité est tellement sous-estimée… mais certainement pas ici et ça fait du bien!

En ces temps froids, bien que la présentation des plats soit rafraîchissante, le menu du chien fumant est plutôt réconfortant. On a l’impression de manger la bouffe de notre grand-mère, cuisinée par le chef d’un resto 5 étoiles, mais dans une ambiance de souper chez des amis.

Ok, on beurre épais, mais allez-y et vous allez voir!!

Voici les plats qu’on a dégustés:

Les entrées:

1- Soupe légumes et queue de bœuf: Des gros morceaux de patates et de carottes, un bouillon, des herbes fraîches sur le dessus et un gros os de bœuf avec encore de la viande autour qu’on mange sans gêne avec nos doigts!


2- Ravioles de veau, comme une blanquette: de gros ravioles de pâtes fraîches maison avec l’intérieur entre autre de la cervelle de veau.. tellement tendre! La sauce était crémeuse à souhait et parsemée de p’tits oignons. C’était assez généreux comme portion!

Plats principaux:

3- Poulet de Cornouaille à la Nivernaise: Cuisses de poulet cuites dans un mélange de tomates, olives et autres légumes. La poitrine, quant à elle, était rôtie dans la poêle et pour couvrir le tout, une sauce à la Nivernaise (ressemble à une sauce hollandaise) aux gros escargots.

4- Longe d’agneau en croûte: le nom dit tout, une longe d’agneau en croûte, style wellington. Ce fût servi avec une sauce, des oignons confits, une purée de pommes de terre et une salade de céleri rave.

Dessert:

Nous n’avons pas été capables de se rendre au dessert hahaha! La Capricieuse a pris au lieu d’un café, un chocolat chaud style mexicain (je pense) avec un mélange d’épice, un brin de piment et une shot de rhum!

Le vin:

On nous a suggéré un Cahors qui a fait la job comme un champion… sauf que nous étions tellement obnubilés par notre repas (c’était tellement bon!) qu’on en oubliait de boire du vin… mais on leur a laissé le restant de notre bouteille, je ne pense pas qu’ils étaient déçus!

Commentaire du chef quand il a ramassé mon assiette presque propre tellement  je lui ai fait la passe: « C’est rare que quelqu’un mange tout! » Un ogre aurait sûrement répondu: « C’est normal! »

J’y suis plutôt allé pour: « Quoi? C’est rien, j’ai fini l’assiette de la Capricieuse aussi! »

Entrain de me caler moi là?? Nah, j’adore ma réputation « d’estomac sur deux pattes ».

Anyway, on a vraiment aimé l’ambiance simple et « casual » de l’endroit. On avait même pas commencé à manger notre entrée qu’on se disait qu’il va être l’fun de devenir des habitués de la place.

.=

Petit fait intéressant si comme nous vous aimez ça manger tard: la cuisine ferme… à 2h du mat! Les gars sont sûrement des machines car très bientôt ils seront aussi ouverts pour le brunch du weekend et selon leurs dires, ça sera pas des brunchs légers!

Les comparses du Chien Fumant vous attendent donc avec impatience pour vous montrer se dont ils savent faire… et qui sait, vous nous croiserez peut-être au bar?

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Le Chien Fumant
4710 de Lanaudière
Montréal
H2J 3P7

514 524-2444

Souper Marmitons de Mtl – Novembre 2009

Pour ma troisième et dernière visite aux marmitons de Mtl… Et oui, fini pour moi les soupers marmitons…

…comme invité!!!…Woohoo! Je deviens un vrai marmiton au prochain souper de décembre!

Vous avez eu peur non? Pensez-vous vraiment que je quitterais ce paradis du cuisinier amateur? Oh que non!

Alors, après cette introduction aussi dramatique que la récente victoire des Alouettes à la Coupe Grey, passons à ce qui vous intéresse vraiment, la description du 3e souper des Marmitons de Montréal de l’automne 2009. Pour ceux qui ne connaissent pas le concept Marmitons, il s’agit d’un regroupement d’hommes qui partagent au moins une chose, l’amour de cuisiner.

Alors, on se rencontre 1 fois par mois dans une cuisine d’une école d’hôtellerie pour cuisiner ensemble avec un chef invité et ensuite, bien sur, on déguste le tout!

Pour débuter les explications de la soirée, voici les chefs invités (oui, oui, 2 chefs cette fois-ci!)

Chef Maksim Morin:

À l’âge de 24 ans il était déjà le chef du Liverpool House et de Joe Beef et maintenant il va très bientôt voler de ses propres ailes en tant que chef propriétaire du presque ouvert Le Chien Fumant.

Il a aussi collaboré à  la conception du livre Pachamama – cuisine des premières nations et participe également à l’émission du même nom.

Chef Lysanne O’Bomsawin:

Chef du Wanaska Wabanaki un petit service de traiteur de cuisine autochtone à Odanak. Les éléments de base de sa cuisine sont tirés des aliments sauvages d’autrefois.

On l’a également vu dans la série Pachamama.

Comme vous pouvez le constater, notre souper aura une forte influence autochtone et/ou du terroir québécois.

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Sans plus attendre, voici le menu de la soirée

– Premier service: Tartare de truite fumée aux récoltes d’automne et Bannique au four.

La truite a même été fumée sur place par les marmitons! C’était parfait comme entrée, je prendrais ce tartare en met principal anytime! La bannique est tout simplement un pain traditionnel sans levure, très bon, mais assez lourd alors il ne faut pas trop de tranches si on veut se rendre jusqu’à la fin!

– Deuxième service: Langue de veau braisée, oignon mariné, cresson et émulsion chaude à la moelle, pommes paille.

Première expérience ici! Je n’avais jamais mangé de langue de veau et ce fût une autre belle découverte. J’en remangerais volontier et la présentation du chef Maksim était très originale. Au lieu de mettre le tout dans des assiettes individuelles, le tout a été présenté sur une planche à couper! (vous verrez le résultat à la fin du billet)

– Troisième service: Doré rôti, tomates confites, ragoût de crevettes et calmar rouille.

C’était le service que notre équipe avait la tâche d’accomplir alors je peux vous en parler un peu plus.

Nous avons appris à enlever la partie centrale des filets de doré et comment couper les calmars, une partie qui se mange pas.

Vous savez quand vous cuisinez, comment il manque toujours un petit quelque chose pour rendre une sauce, un ragoût ou tout autre met, parfait? Il faut ajouter un peu de ceci, un peu de cela, goûter… recommencer le cycle jusqu’à l’atteinte de la perfection, c’est un définitivement un art.

Et bien j’ai adoré regarder Maksim improviser, avec succès, pour améliorer notre plats avec des ingrédients qui n’étaient pas sur la recette originale. Suivre une recette n’est pas ma force trop trop et adorant improviser en cuisine, j’ai été servi lors de cette soirée.

Parlant d’art, la présentation de notre plat, qui nous a pris 10 secondes à faire, était vraiment originale , ça montre la force de l’improvisation!

Bref, il y avait longtemps que je n’avais pas mangé de Doré et la cuisson était juste à point. Le ragoût de crevettes et calmars est définitivement à recommencer au plus vite pour le plus grand plaisir de ma Capricieuse! (NOT!)

– Quatrième service: Suprême d’oie à la canneberge et riz sauvage aux noisettes et cèpes.

Encore une première, je ne pense pas avoir déjà mangé de l’oie autre qu’en pâté ou en terrine et j’ai adoré! C’est donc à recommencer aussi. L’oie c’est bon mais my god le riz sauvage… essayez ça, des noisettes dans du riz, vous verrez ça vaut le détour!

– Pré-dessert: Terrine à l’érable, au fromage de chèvre.

Un mélange qui peut sembler surprenant mais qui est simple et délicat comme goût.

– Dessert: Bagatelle d’érable et canneberge.

Petit oublie ici, une équipe c’était fait demander de faire le dessert mais avait mal compris…  et ne l’ont pas fait!! À la dernière minute, notre vaillante équipe a décidé de s’en occuper (ouf!).

Il y avait quoi là-dedans? Un gâteau simple coupé avec les mains, une compote de pommes très sucrée, une confiture de canneberges et, la cerise sur le sundae, deux genres de meringue/crème/mousse à l’érable combinées ensemble… AYOYE!

Voici les produits finaux!

Tartare de truite fumée aux récoltes d’automne et Bannique au four.
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Langue de veau braisée, oignon mariné, cresson et émulsion chaude à la moelle, pommes paille.
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Doré rôti, tomates confites, ragoût de crevettes et calmar rouille.
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Suprême d’oie à la canneberge et riz sauvage aux noisettes et cèpes.
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Bagatelle d’érable et canneberge.
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Lors de ces soirées, il ne faut jamais oublier le vin qu’on nous sert et qui est choisit en accord avec le menu par notre marminton sommelier attitré Michel.

Encore une fois on doit lui lever notre chapeau de marmiton!

Pour plus encore sur mon expérience aux Marmitons:

Cliquez ici pour la soirée de septembre 09 avec le chef Alexandre Gosselin
Cliquez ici pour la soirée d’octobre 09 avec le chef Pierre Jean Ganne

Souper Marmitons de Mtl – Octobre 2009

Le 24 octobre dernier, je participais à mon second souper organisé par les Marmitons de Montréal.

Pour ceux qui n’ont pas suivi ma première expérience et qui veulent en savoir plus sur le concept (en gros, une gang de gars qui cuisinent avec une ou un chef invité) voir le lien suivant. Le chef invité était cette fois-ci Pierre Jean Ganne du service de traiteur Le Trèfle à Québec.

Il nous avait concocté tout un menu, j’en salivais juste à lire la première ligne…

Alors sans plus attendre voici ce fameux menu:

Les bouchées:

  • Thon rouge à la flambé de miso, mayonnaise soja
  • Tartare de saumon à la rémoulade de fenouil

Crustacé:

  • Marinière de pétoncle U10
  • Beurre de pamplemousse
  • Pétoncles princesses crus
  • Émulsion de thé

Le foie gras:

  • Brioche d’oignon blanc au cumin, Chèvre frais
  • Foie gras de canard poêlé; citron de poivre noir de Malabar

Pâturage:

  • Filet de boeuf rôti aux champignons sauvages
  • Collection légumière

Le pré-dessert:

  • Comète de panais et Tanzanie à la fleur de sel

Le dessert:

  • Crumble de fruits de saison
  • Glace à l’orchidée

Notre équipe de 5 s’est vu attribuer le pré-dessert et le dessert, nous nous sommes immédiatement mis sur la préparation du pré-dessert (sans vraiment savoir ce qu’on faisait à part qu’on devait peler les panais…).

Je tiens à préciser que les gens qui surveille leur taux de cholestérol vont avoir des frissons… les panais, on les a fait cuir dans la crème 35% au lieu de simplement dans l’eau! Je n’avais jamais vu ça! menoum! Ensuite, nous nous sommes attaqué au crumble, c’est à dire faire la pâte qui allait être le fond et le dessus de notre dessert.

Le chef était partout, on avait une question, il était là, on s’apprêtait à débuter une nouvelle étape de notre mission culinaire? Il était là, toujours au bon moment et pour chaque équipe… me suis demandé toute la soirée comment il faisait. Que de planification et d’années d’expérience derrière les fourneaux!

Il connaissait chaque étape de production par coeur et était prêt pour tout inconvénient… manque de crème? Ajoutez du lait. Et tout était tellement bien calculé: on avait 48 personnes à servir, on aurait même pas pu lécher le fond d’une casserole, aucune perte!

D’ailleurs un ami et moi avions cette devise à l’université mais ça voulait plus dire qu’on mangeait jusqu’à ce que le frigo soit vide… pas la même chose je pense!

L’expérience fut différente de la première, parce que ce n’était pas le même chef. On dirait que la troupe des marmitons s’acclimate vraiment rapidement à chaque chef et c’est qui a rendu mes deux premières expériences de marmiton intéressantes.

C’est également ce qui me pousse à vouloir y retourner le plus souvent possible!

Pour ce qui est de la dégustation du menu, les bouchées explosaient littéralement dans la bouche, je vais essayer de refaire le thon c’est assuré. La plus belle assiette était sans contredit celle des 2 pétoncles.

Le U10, veut dire 10 pétoncles à la livre (vous pouvez imaginer la grosseur) était simplement grillé au chalumeau, le beurre de pamplemousse était fabuleux et que dire du pétoncle princesse et de son émulsion au thé…

Cette fois-ci le foie gras ne me faisait pas peur, j’espérais seulement que ce soit aussi bon que la dernière fois. Je peux vous dire que je suis officiellement un amateur de foie gras maintenant. De petites choses simples peuvent tellement ajouter à un plat parfois. Déjà que ce plat était succulent, le jus de citron ajouté à la dernière minute ajoutait une touche surprenante.

Ce que je retiens le plus du service suivant, c’est les champignons, la viande était cuite parfaitement et comme je l’aime, saignante. Mais les champignons volaient la vedette. Les autres légumes étaient cuits al dente. Que demander de plus!

Nous voici rendu au pré-dessert, je me demandais sérieusement à quoi servait un pré-dessert… à part d’être le service juste avant le dessert!

Et bien le chef a très bien expliqué que c’est une question de transition entre le salé et le sucré… Alors notre purée de panais a cuit avec du sucre, et de la crème!! (je le sais, je me répète…mais cuire des légumes dans la crème…come on! le rêve!!!)

C’était servi avec une framboise et un mini moelleux au chocolat saupoudré de fleur de sel. Le résultat est magique, une parfaite transition après la viande. Le dessert ne fut que meilleur après ce pré-dessert.

En parlant du dessert, vous auriez du voir le caramel fait à base de sucre et sirop d’érable dans lequel nous avons ensuite fait cuire les fruits (pommes et fraises.) La crème glacée était constituée de crème bien sûr, mais aussi de la crème dans laquelle le panais avait cuit. Ajoutez à ça de la vanille… divin. Et le mélange crumble aux fruits et crème glacée est assez dur à battre.

Voici quelques images du produit fini!

> Les pétoncles
..

> Le foie gras
..

> Le dessert

En résumé, une journée de cuisine et d’apprentissage très intéressante et une soirée de dégustation inoubliable.

Vivement la prochaine soirée! Après je vais pouvoir devenir officiellement un marmiton!!

Comme un poisson dans l’eau

La première fois que j’ai eu cette sensation indescriptible, celle d’être autant à ma place, c’est à Calgary.

Une bonne soirée une amie connaissant mon intérêt pour la cuisine m’a généreusement proposé de visiter la cuisine du restaurant familial.

Vous dire le feeling ressenti devant ces grands espaces où l’on devinait l’action de la soirée qui venait de ce terminer. Je pouvais m’y voir prendre place derrière les fourneaux! Oh le plaisir d’avoir TOUT à porté de mains, et que dire des espaces de travail immenses, des appareils et outils professionnels! Juste assez pour avoir spontanément envie d’y inventer de nouvelles recettes, vivre le plaisir de s’y lancer sans même devoir ce soucier s’il manquera quelque chose en cours de route. Pouvoir se lancer en plein processus de création et oublier tout le reste.

Ma soirée d’hier n’a fait que confirmer ce que je craignais depuis longtemps…lorsque l’on deviendra propriétaire, la cuisine va coûter cher en *$&%?*%.

Donc, ce samedi, je participais à ma première soirée avec les Marmitons de Montréal. Le concept des Marmitons est de se regrouper entre hommes pour cuisiner sous la supervision d’un grand chef. Pourquoi il n’y a pas de femmes dans cette organisation? Tradition oblige! Par contre les conjointes des marmitons sont invitées quelques fois par année à venir déguster ce que leurs zommes ont préparé. [Question d’éviter les divorces et de se garder quelques points pour les playoffs!]

Comment faire pour devenir un Marmiton?

Il faut être invité 3 fois par un des membres afin d’être accepté comme Marmiton! Il s’agit d’un cercle assez fermé, mais quand même accessible si vous connaissez un membre.

Alors, je me suis retrouvé dans mon élément samedi après-midi dans la méga cuisine d’une école d’hôtellerie qui avait été louée pour l’occasion…que c’était beau! Des chaudrons partout, des immenses hottes et des ronds de poêle au gaz à perte de vue…moment d’extase!

Pour ma première visite et la première soirée de la saison des marmitons montréalais, le chef invité était Alexandre Gosselin, chef et copropriétaire du restaurant Bar et Boeuf de Montréal. D’ailleurs vous pouvez lire une courte biographie sur le site de son restaurant.

Le menu qu’il a élaboré pour la soirée est le suivant:

  • Salade de tomates cerise heirloom, jeunes fèves de soya, noix de pin, balsamique blanc, espuma au mozarella di buffala.
  • Foie gras de canard poché au vin rouge épicé, purée de dattes meedjols, orange amère et pain d’épices.
  • Sur une purée de courge butternut/marron, éclats de noisette, champignons de saison, moussante à la truffe.
  • Granité au vin rouge épicé et foie gras.
  • Ris de veau et pétoncles rôties crousti-fondant, purée de pois chiche aux zaatar, vinaigrette vierge au chorizo/sirop d’érable/mangue.
  • Pannacotta à la vanille Bourbon, sirop basilic et fruit de la passion.

J’en connais déjà une couple qui salivent à la lecture de cet attirant menu…Mais ce ne fût pas le cas pour moi!

Je m’explique, malgré que j’aime pas mal tout ce qui se fait comme cuisine, j’ai toujours eu de la misère avec le foie gras. Demandez moi pas pourquoi…je ne sais pas…Et du ris de veau? COME ON!! il y a une raison pourquoi j’en ai jamais mangé!! Et en plus le pannacotta n’est vraiment pas mon dessert favori…

> bon départ pour une recrue n’est-ce pas?

On se retrousse les manches et on se dit que le but est de cuisiner avec des gens qui sont aussi passionnés que soi-même et que peut-être on va être surpris du résultat.

Pour cuisiner les 5 plats, nous avons été séparés en 5 équipes de 5.

Notre équipe fût chargée de la purée de courge butternut et cie, ma première impression? [En plus on pogne la plat du menu qui a l’air le moins intéressant coté culinaire!!]

J’ai été chargé d’enlever la tite peau qui reste sur les noisettes, ça semble futile mais c’est quand même le fun quand tu sais que ce que tu fais, malgré sa simplicité, aide ton équipe à réussir un plat!

Petite parenthèse, nous avons reçu notre premier verre d’alcool alors que nous n’avions même pas encore tous nos ingrédients sur nos jolies tables en acier inoxydable, une vraie affaire de gars tu dis? Tout ce qui manque au concept serait des télés dans les cuisines avec des matchs de la NFL…

Je ne vous raconterai pas toutes les étapes de la confection de notre plat (soit la purée de courge butternut/marron, éclats de noisette, etc), parce que ça serait trop long! [lire ici que je veux reproduire chez-nous et que je veux garder une certaine exclusivité!!] mais le résultat fût surprenant: une purée parfaitement homogène, garni de 4 variétés de champignons sautés, suivi de mes parfaites noisettes et de la mousse à la truffe.

Verdict du plat qui semblait le plus « ordinaire » de la soirée (selon ma première impression)??

O.M.F.G!

Traduction: Out of this world! [ok, c’est pas vraiment la traduction, mais je pouvais juste pas l’écrire.] Toute la subtilité dans la simplicité, je fût très impressionné.

Les autres plats faits par nos confrères étaient tout aussi bons et l’accord mets-vin fabuleux. Et il est arrivé quoi au foie gras et au ris de veau?? Les deux ont un nouveau fan, à vie probablement! Ils devront dire merci au chef pour ça! Et le pannacotta avec fruit de la passion et sirop de basilic ne laissait pas sa place non plus: À essayer à la maison très bientôt.

Petite cerise sur le sundae: lors du debriefing fait par le chef à la fin de la soirée, quelqu’un a demandé quel était le plat le mieux réalisé selon lui… je vous donne dans le mille: ce fût notre purée de courge!

J’ai vraiment adoré mon expérience et j’attend avec impatience la venue du deuxième événement.

Merci à Stéphan pour l’invitation!