Archives de Tag: Citron

Les marmitons, toujours une belle excuse

Prendre le temps et encore prendre le temps…

« Les grecs ne mangent pas juste pour se nourrir, mais SURTOUT pour la compagnie et le plaisir de partager un bon repas bien arrosé avec la famille et les amis! »

Voici l’ambiance dans laquelle les Marmitons et leurs conjointes ont été reçus en ce 20 février 2010. Pour le repas de la St-Valentin, la chef invité était Michèle Ricard des Oliveraies Stavropoulos, biens connues grâce à l’excellente  huile d’olive qu’ils produisent: La belle excuse.

La chef, accompagnée de son amie Hélène, a dit avoir passée une superbe soirée en compagnie des Marmitons, ceux-ci lui ont bien rendu avec une ovation debout!

Le menu proposé par les dames a vraiment su charmer tous les convives tant par sa simplicité d’exécution que la richesse des saveurs.

Voilà on est prêt à laisser les femmes entrer!

On commence avec les mezzés

Tirokafteri
Tartinade de poivrons grillés et feta
Accompagné de chips de pita à l’origan et piment d’Espelette

Htapodi
Pieuvre grillée
Servie sur un nid d’oignons rouges émincés, caperons, arrosée d’une bonne rasade d’huile d’olive extra vierge et quelques gouttes de vinaigre lambrusco

Loukaniko
Saucisses grecques

Salada Horiatiki
Salade du village
Salade grecque, accompagnée de tranches de pain campagnard grillé
+quelques gousses d’ails entières sur la table pour ceux qui veulent frotter leur pain!

Trou Normand Grec
Métaxa

=.=

=.=

La suite allait tout autant nous charmer…

(Voir les 4 dernières photos ci-haut)

Arnaki Exohiko Lemonato
Jarret d’agneau braisé et son gremolata

Orzo
à l’ail grillé, tomates raisin et fines herbes

Horta
Assiette de verdure à l’huile d’olive et citron
Bette à carde, pissenlit, chicorée

Patzaria
Salade de betteraves à la menthe

=.=

Les vins coup de coeur de notre table!

Encore une fois le choix de vin du sommelier était juste, en plus de couler à flot! Aux marmitons, il faut le dire, nous sommes privilégiés côté bouffe, mais tout autant côté vins.

Pour le dessert, un gâteau à l’huile d’olive, pavot et tangerine! Génial après un repas aussi copieux et savoureux, la Capricieuse a particulièrement apprécié. Un plateau de fruits frais ainsi qu’un yogourt au miel à partager était aussi sur la table.

Muscat de Limnos = un accord parfait avec ce gâteau à l’huile d’olive.

Une autre soirée des Marmitons de Montréal réussie! J’espère avoir donné la piqûre aux amis que j’ai intégré au cercle! Une belle activité qui nous permet des moments privilégiés avec des chefs généreux qui partagent leur savoir faire à une gang de gars motivés et passionnés.

Comme Stéphan, grâce à qui je suis maintenant Marmitons, dit si bien:
« Un bonheur partagé est toujours meilleur »

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Pour plus encore sur mon expérience aux Marmitons:

Cliquez ici pour la soirée de septembre 09 avec le chef Alexandre Gosselin
Cliquez ici pour la soirée d’octobre 09 avec le chef Pierre Jean Ganne
Cliquez ici pour la soirée de novembre 09 avec le chef Maksim Morin

Malheureusement mes expériences avec Racha Bassoul et Helena Loureiro ne sont pas encore en ligne, mais le seront sous peu.

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LA pâte

La recette qu’on vous présente aujourd’hui est un dépanneur high class, une pâte savoureuse, rapide à préparer.

Parfaite pour la semaine mais également en entrée ou plat principal d’une soirée entres amis, nous vous offrons notre recette de pâtes que nous cuisinons régulièrement depuis quelques années.

Ce n’est pas une création, nous avons trouvé cette recette dans un livre de Donna Hay, mais depuis nous l’en avons fait « notre ».

Aucun mérite pour cette recette, mais trop bonne pour ne pas la partager avec vous.

Nous avons surnommé cette recette: «  LA pâte »

Au départ c’était un peu une pastiche de Josée Di Stasio, puis tranquillement pas vite, c’est devenu officiellement son nom. Vous avez peut-être remarqué, si vous suivez nos essais culinaires, que nous avons quelques ingrédients fétiches et parmi eux il y a en tête: La roquette, le parmesan, le citron et bien sur l’huile d’olive… ce qui a rendu la recette qui suit, plus que parfaite pour les Capricieux.

Voici les ingrédients (pour 2 personnes):

  • Zeste d’un citron
  • 1/4 de tasse de jus de citron
  • 1/4 de tasse de câpres
  • 2 piment fort frais, tranchés finements
  • 2 gousses d’ail hachées
  • 2/3 de tasse de parmesan râpé
  • 2 tasses de roquette
  • poivre moulu
  • 2 cuillères à soupe d’huile d’olive
  • 3 tasses de pâtes cuites (on suggère des linguines)

Pour la préparation:
*Notez que la sauce se prépare à peu près dans le temps que prennent vos pâtes à cuire.

  • Faire bouillir l’eau avec du sel, mettre les pâtes dans l’eau bouillante.
  • Aussitôt les pâtes dans l’eau, faire chauffer l’huile d’olive dans un poêlon à feu doux.
  • Une fois l’huile chaude, faire transpirer l’ail avec les câpres pour environ 2 minutes.
  • Ajouter le piment fort et laisser cuire 1 minute.
  • Ajouter le zeste de citron et le jus de citron et laisser mijoter, toujours à feu doux, pour 2 minutes maximum.
  • Mettre la roquette dans un grand bol, verser les pâtes égouttées sur la roquette.
  • Verser ensuite la sauce sur le tout et bien mélanger.
  • Ajouter le parmesan sur les pâtes avec le poivre moulu
  • et voilà!

Vous obtiendrez un mélange de saveurs et de goût qui s’unissent d’une façon étonnante pour satisfaire vos papilles gustatives. Le piquant du piment fort avec le goût sur du citron, le salé des câpres et du parmesan, sans oublier bien sûr l’amertume de la roquette…

Cette pâte est notre confort food, notre dépanneur et même après l’avoir fait 100x nous en sommes toujours fous!

Bon appétit!

Ou comment le panais a sauvé la vie d’1Capricieux

Simple et goûteux avec un petit goût sucré qui n’est pas étranger à mon plaisir de le déguster, le panais est un petit trésor à garder en tout temps dans son frigo.

Des fois on l’oublie et ça nous fait de belles surprises car le panais peut même sauver des vies!

Comme à chaque fois que vous voyez dans les catégories « 1Capricieuse dans sa cuisine » vous pouvez déduire que de:

1- Mon amoureux est absent de la maison,
2- Une petite [à peine!] dose d’impatience me montera à la tête dans les environs de 19h.

Pas facile, pas facile d’être sans mon Chef perso à mon arrivée du boulot et lorsque mon estomac gronde, le frigo me parle en latin et je n’y comprend que dalle. Tout me semble disparate, passé date et non attrayant, ces soirs là j’aurais besoin de mon chum qui lui semble agiter une baguette magique et lorsqu’on ouvre les yeux, un menu 5 services s’étend devant  nous, ou presque.

Et cette soirée là, j’ai dû passer quelques heures à pester contre la terre entière (contre mon homme le travail de mon homme qui le garde à l’extérieur!) Mon frigo était VIDE et j’avais FAIM drette là, pas demain, maintenant, toute de suite, et surtout, j’ai zéro(0) imagination pour faire marcher la magie de la cuisine [si seulement il nous restait du Nutella et des toasts tsé! même pas!]

Évidemment mes milles et un pas autour de l’ilot, mes 40 000 soupires, mes aller-retour du salon à la cuisine ainsi et les quelques messages textes à mon amoureux: PK T PAS LÀ, J’AI FAIM BON ARRG! Ont fait qu’il était tard lorsque je me suis calmée, pris sur moi et me suis rappelé que dans le fin fond du tiroir ce trouvait un tout petit sac avec 4 gentils, gentils panais. [*inspirez, eeeexpirez]

AAAAaahh (la pression baisse d’un cran, homme vivra une journée de plus)

C’est donc suite à une méchante soirée de frustration, stress et désemparage que je me suis fait cet excellent mélange de légumes rôtis qui a su calmer –momentanément– mon anxiété vis-à-vis les fourneaux. Non mais je sais cuisiner, un peu, mais j’angoisse devant la tâche! C’est vrai que si mon amoureux n’était pas à l’extérieur de temps en temps à cause du boulot, je n’aurais pas l’occasion de frustrer autant d’exprimer ma créativité avec tous ces beaux légumes racines, right?

Pour faire cette recette assez simple de légumes rôtis, il vous faut
Ah oui, cette recette devrait normalement, si on peu dire, être un accompagnement, mais comme nous avions pas grand chose…

  • Des panais coupés sur le sens de la longueur,
  • Des petites patates coupées en tranches relativement minces
  • Des petits oignons en perles ou sinon un oignon tranché
  • De l’imagination car dans le fond peu importe ce que vous mixez ensemble, ce sera excellent
  • J’ai aussi ajouté un peu de gingembre coupé finement et le reste du persil frais que nous avions

Marche à suivre

  • Préchauffer votre four à 350 °F
  • Faire revenir les légumes dans l’huile dans un grand poêlon jusqu’à ce que les patates et les panais deviennent un peu bronzés. (J’ai du faire revenir mes trucs en deux shots car les panais prenaient beaucoup de place.)
  • Étendre un peu d’huile sur une plaque et disperser les légumes également
  • Ajouter une pincé de [fleur de] sel et de poivre moulu
  • Un sprinkle de persil un peu partout sur les légumes

Laisser cuire un bon 30 minutes puis vérifier si les panais sont prêts

  • Ensuite ajouter du basilic et du zeste de citron pour donner un peu de fraîcheur aux légumes spécialement si vous vous en faites un plat principal comme moi cette soirée là (sinon ça devient vite monotone et salé)

Voilà!

Je sais que c’est vraiment plus un plat d’accompagnement automnal ou hivernal mais je craque pour le panais en tout temps, tellement j’aime ça.

et n’hésitez pas à être fou et lancez-y quelques morceaux de carottes, navets ou céleris-raves à votre mélange si vous en avez sous la main!

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Et vous, êtes-vous du genre confiant ou anxieux lorsque c’est le temps d’improviser dans la cuisine?

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Bruschetta improvvisato

Le tout commence un samedi soir, après un souper dont on parlera plus tard, il nous reste des tranches de pain baguette.

Dimanche matin, le Capricieux a le goût de mettre de l’odeur dans la cuisine, il décide alors de faire une sauce tomate pour un souper de pâtes prévu dans la semaine qui s’en venait.

Voici la recette:

  • 1 boîte de 796 ml de tomates italiennes
  • 1/4 de tasse de persil frais haché
  • 3 cuillères à soupe d’huile d’olive
  • 1 échalote française coupé en petits morceaux (pouvez remplacer par un petit oignon jaune)
  • 2 oignons verts coupés en petits morceaux (ce qu’on appelle des échalotes au Québec)
  • 6-7 feuilles de basilic frais (ou une cuillère à soupe de basilic séché)
  • 2 cuillères à soupe de câpres
  • Poivre et sel au goût

Faire chauffer l’huile à feu doux, une fois l’huile chaude, incorporer l’échalote française et faire revenir pendant 1 minute. Ensuite, ajouter la canne de tomates et le persil. Laisser mijoter à feu moyen-doux pendant 25 minutes. Retirer du feu, ajouter les autres ingrédients et laisser refroidir (ou servir sur des pâtes immédiatement).

Revenons à notre histoire maintenant!

Nous sommes donc rendu dimanche fin d’après-midi et la Capricieuse à faim… »hummm, qu’est-ce que je ferais bien pour souper? Tiens, il reste des tranches de baguette d’hier soir  ». Il ouvre le frigo et voit de la roquette. « humm, qu’est-ce que je ferais bien avec ca?« . Son cerveau fait tout de suite une connection avec un petit chaudron fermé qui traîne lui aussi dans le frigo. « On mange des bruchettas!« .

Voici la suite de la recette:

  • Faire griller, des 2 cotés,  les tranches de baguette dans le four à Broil (ça va vite, surveillez bien pour pas les brûler).
  • Mettre une ou deux feuilles de roquette sur chaque pain.
  • Mettre environ une cuillère à soupe de la sauce tomate (vous pouvez remplacer par des morceaux de tomates fraîches avec basilic)
  • Ajouter un gros copeau de parmesan coupé au couteau pour qu’ils soient assez épais.

À ce moment de la recette, le Capricieux se dit qu’il devrait ajouter quelque chose pour ajouter un peu de  »kick » à la recette pourtant déjà pas mal complète…soudainement (lol), il trouve un citron assez inspirant!

  • Ajouter du zeste de citron et un peu de poivre moulu sur le dessus des bruchettas.

Petit conseil, faire le montage à la dernière minute pour que le pain garde tout son croustillant.