Archives de Catégorie: Restaurants

Un nouveau blogue pour la Capricieuse!

Bonjour!

Bonne nouvelle! Je suis ici pour vous présenter mon nouveau bébé: Le blogue Cap sur New York! Joignez-vous à moi pour tout savoir sur la vie dans la Grosse Pomme que vous planifiez un voyage, ou pas!

Même si je ratisserai plus large que juste la bouffe, je vous promets que celle-ci sera très présente. Comme on dit, on peut sortir la Capriceuse de Montréal… mais pas de son assiette!

À bientôt j’espère,
Annie

Blogue: Cap sur New York
Page Facebook: https://www.facebook.com/CapSurNewYork

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enRoute pour la meilleure table!


> Photos Virginia Macdonald

qui sera Le meilleur restaurant canadien 2010?

Le magazine enRoute vient tout juste de dévoiler sa très attendue liste des meilleurs nouveaux restos canadiens. Une liste ne comprenant que les meilleures -nouvelles- (il ne faut pas l’oublier) tables, qui a pour but de faire évoluer l’identité culinaire canadienne et qui espère avoir une incidence appréciable et durable sur notre culture de la restauration.

Alors sans plus attendre, le nom du grand gagnant 2010 est…. Haisai!  Un restaurant dans Singhampton en Ontario et d’après la description de la journaliste Sarah Mulgrave, nous avons tous maintenant une très bonne raison d’avoir envie de se rendre en Ontario!

Manger au Haisai est un conte de fées. Avec une faim heureuse.
– Sarah Musgrave


> Photos Virginia Macdonald

Mais comment fait-on pour déterminer les meilleurs restos au pays?

Tout d’abord à la tête, il y a la journaliste Sarah Musgrave. Puis, le magazine se bâtit une équipe pancanadienne avec des gens qui ont différentes expertises et intérêts au niveau gastronomique…  et oui, les 2Capricieux étaient parmi ces gens! Nous étions vraiment plus qu’excités à l’idée de  vivre cette expérience.

Chacun de notre côté, nous devions soumettre une liste de restos qui, selon nous, se méritaient une place au sein de cette liste très sélecte. Nous avons pris notre rôle très au sérieux et, malgré le fait que nous en avons testé des restos en 2009, ce ne fût pas une tâche si simple à accomplir!

Nous devions respecter la contrainte: uniquement des restos qui ont ouvert leurs portes entre juin 2009 et juillet 2010. ouf!

Pour une neuvième année consécutive, Sarah Musgrave, armée de la présélection du jury, est partie à l’aventure à travers le pays. Incognito, elle s’est attablée à plus de 200 restaurants et a commencé tranquillement à dresser son palmarès.

Sur les 10 meilleurs restos canadiens, 2 restaurants sont montréalais (yé!) et 1 des choix des 2Capricieux s’y retrouve: Le Quartier Général.

Pour connaître la liste complète des nouveaux restaurants s’étant mérités une place sur le palmarès du enRoute Magazine: Cliquez ici et ici pour la liste complète du jury.

Ce fut un très grand honneur pour nous de participer à cette aventure, merci!

L’Épicerie!

Voici le reportage de l’épicerie dont nous avions parlé juste ici, un peu plus tôt cet été!  Pour ceux qui sont fraîchement débarqué sur ce blogue, en suivant le lien ci-haut, vous verrez les photos prises à l’ouverture du Lustucru l’endroit où nous étions pour le tournage.

Une autre belle expérience vécue grâce à notre blogue!

p.s. J’espère que la partie des Kiwis avec le chandail des Canadiens ne va pas me suivre toute ma vie! Tssk! Et bienvenue à tous!

Psst! Venez nous rejoindre sur Facebook et Twitter!

Parada 22

Le bonheur, c’est un café chaud et l’internet gratuit

Cet été, sur un coup de tête, je suis partie à San Francisco. Sans plans réels et surtout sans attente. La ville m’a complètement charmée, voire bouleversée. Voyager seule nous fait tellement voir les choses d’une autre façon!

Évidement j’y ai pris une tonne de photos alors, si vous en avez envie, je vous pourrais vous en présenter quelques-unes dans les semaines qui suivent.

Mais aujourd’hui je vous emmène… à Puerto Rico (kind of)

En voyage j’aime m’imprégner du lieu et prendre mon temps partout où je passe.  Cette journée-là j’explorais le fameux quartier coloré: Haight and Ashbury. Reconnu jadis comme LE quartier hippie (peace and love bébé!), il est bourré de boutiques vintages et moi j’aime le vintage.

J’errais tout bonnement, photographiant les rues tout en prenant le temps d’entrer ici et là à la recherche de petits trésors seconde main – ou pour dire vrai, je me cherchais désespérément une robe de bal des années 80 mais ça, c’est une autre histoire.

Puis j’ai eu faim, mais surtout soif, et c’est comme ça que je me suis mise à chercher un café où je pourrais casser la croûte. Et sans trop réfléchir, c’est chez Parada 22 que j’ai décidé d’entrer. Petit resto portoricain simple et chaleureux qui, malgré ses couleurs assez criardes, se fond au décor de son quartier multicolore.

Le menu est collé sur un mur et je jette mon dévolu sur un sandwich au poulet, oignons caramélisés et fromage (en fait, je prends exactement la même chose que l’homme devant moi, qui semble être un habitué.) Pour boire je choisis un coke puisqu’un pichet d’eau et des verres sont dispo en libre service (comme dans pas mal tous les petits cafés du coin.) Un détail que j’apprécie beaucoup d’ailleurs car il fait chaud!

Je m’assois et j’inspire… re-la-xe. Après toute cette marche, un petit break est bienvenu. Petit plaisir: la bouteille de Coke qu’on me sert est en vitre et glaciale. pschh haaa! (son du décapsuleur et de ma première gorgée désaltérante, ouin.)

Je mets très rarement des photos de gens sur ce blogue, surtout sans leur consentement, mais cette jeune femme me faisait craquer. Elle ne faisait pas que lire, mais elle dansait sur son banc au son de la musique en claquant des doigts… je ne suis même pas certaine qu’elle s’en rendait compte!

Et j’ai trouvé ça beau.

Mon sandwich dans toute sa splendeur et dans sa déliciosité (ça devrait tellement exister comme mot ;) ) Comme on voit c’est très simple comme bouffe, quoi que certains plats sont un peu plus étoffés, mais à peine. Le tout est servi dans des plats et ustensiles compostables, sinon le reste se recycle, car à SF on est très conscientisé et responsable de ce côté.

L’endroit est chaleureux, offre le free wifi, une bonne bouffe chaude et me permet d’allonger mes pauvres jambes endolories par les heures, et les heures de marche à arpenter les rues de la ville.

Parada 22 est un petit café où je retournerais régulièrement si j’étais dans les parages. La bouffe est honnête, semblerait-il assez typique et surtout vraiment pas chère (moins de 10$ par plat). Évidement ce n’est pas LE resto qui vaut la peine d’acheter un ticket d’avion pour vous y rendre immédiatement!

Cette petite découverte inattendue fait partie des 1001 raisons pour lesquelles j’ai eu le plus gros des coups de coeur pour la ville de San Francisco… et pour lesquelles j’aime voyager par la bouffe.

Adios!

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Parada 22
1805 Haight St,
San Francisco, CA 94117
USA

(415) 750-1111

Big in Japan

Pour célébrer le retour du Japon de Valérie, le restaurant Big in Japan était approprié!

La brasserie -slash- restaurant -slash- izakaya japonaise située sur St-Laurent, m’intriguait depuis un petit bout de temps alors j’étais plus que contente d’aller y rejoindre les copines.

Le serveur nous explique le concept en comparant le menu à des tapas japonais. Il nous propose donc de commander plusieurs plats à partager… clairement, il ne savait pas qu’il faisait affaire avec des gourmandes!

Après lecture du menu, nous décidons de commander chacune 3 plats que nous avons l’intention de NE PAS partager :)

> À la manière des Izakaya, les bannières affichent le menu… pour ceux qui peuvent le décrypter!

Ici pas de sushis mais de la fritures, des brochettes, des sandwichs et du riz. On propose aussi une bière en fût maison et du sake.

Côté prix ça devient très intéressant, j’ai payé 20$ pour 2 plats et 2 bières!

=.=

> Christelle était flabbergastée par ses ailes de poulet!

=.=

> Charlotte de son côté a bien apprécié son plat de ribs servis avec un gros morceaux de choux (si je me rappelle bien)

> Sandwich au porc croustillant

Malgré toutes les assiettes disposées pêle-mêle sur la table, c’est définitivement le sandwich au porc croustillant qui a volé la vedette!

Il faut dire que Gabrielle et moi étions particulièrement convaincantes avec nos « wow! » « malade! » « trop bon! » Assez pour que Valérie décide d’y retourner juste pour y goûter! ;)

=.=

> Gyoza = toujours un classique!

5/5 personnes présentes lors de ce souper ont pris une assiette de gyoza! Même s’ils étaient bons, je trouve qu’il manquait un peu de sauce pour les tremper… je préfère de loin ceux du Capricieux!

Overall j’ai bien apprécié le restaurant Big in Japan. Bien qu’il ne deviendra pas un classique pour moi, j’y retournerai surement un beau jour.

Si vous sortez dans les bars au alentour il est une excellente alternative à la poutine de fin de soirée puisque le resto est ouvert jusqu’à 3h du matin!

p.s. bien que ce soit indiqué sur le menu, le fait qu’on fasse qu’une seule facture pour toute la table m’a un peu agacé.

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Big in Japan
3723, boulevard Saint-Laurent
Montréal
H2X 2V8

514 847-2222

Vins grecs et… sushis!

Ce sont des jeunes passionnés, à la recherche de vins vrais,

qui misent sur le plaisir de la découverte!

Je vous présente Aurelia, Théo et Alexis et ils forment ensemble l’agence de vins Oenopole! Un trio explosif qui recherche dans le vin, le coeur de son créateur et qui s’intéressent tant au terroir qu’à l’émotion qu’il déclenche.

Ce qu’on apprécie de leur travail c’est qu’ils partent à la recherche de coups de coeur et qu’ils nous reviennent non seulement avec de la qualité, mais avec des récits de voyages. Lorsqu’ils nous parlent de leur vignerons, on a qu’une seule envie: tous les adopter.

La Capricieuse les a rencontrés lors de l’événement Big in Japan, but Bigger in Greece! Oenopole organisait cette rencontre afin de faire découvrir ses vins grecs, tous en dégustant la délicieuse cuisine du Kaizen sushis.

=.=

Tout d’abord nous étions bien entouré de gens connaisseurs mais sans prétentions, nous pouvions sans gêne poser toutes nos questions de néophytes. Plusieurs en ont profité! (hello!)

Dernièrement le coeur d’Oenopole a élu domicile en Grèce, et plus précisément sur l’île de Santorin. De cet archipel volcanique, ils nous ont rapportés trois vins du domaine Argyros que nous avons dégusté avec bonheur.

=.=

Sur les deux photos ci-haut, voici Aurelia Filion et Theo Diamantis, deux des trois comparses de l’agence de vin Oenopole avec Alexis Fortier-Lalonde, aussi présent ce soir-là!

=.=

C’est sur des plateaux de fruits de mers décadents de chez Kaizen sushis, que nous avons eu l’honneur de déguster ces vins grecs. Des vins blancs minéraux, acidulés et nets, qui s’accordaient vraiment bien à notre menu de par leurs goûts citronnés et frais.

La Capricieuse (n’étant pas l’amateur de poissons et fruits de mers qu’on aimerait qu’elle soit!) se voyait très bien allier son verre d’Atlantis en apéro avec des feuilles de vignes, ou pour être dans le ton, sur une bonne grosse salade grecque.. miam!

Le chef Antonio Park a vraiment fait un travail extraordinaire dans la cuisine. C’était ma première fois à ce resto et je veux définitivement y retourner!

=.=

Cassady Sniatowsky, sympathique co-proprio et sommelier du Kaizen c’est vraiment bien occupé de nous, merci!

=.=

En dessert on nous a servis des churros (j’adore les churros!) avec une crème au thé vert… et un verre de Vinsanto 1988!

Wow! J’ai été renversée par ce vin liquoreux, sucré et complexe, qui s’harmoniserait vraiment bien… chez nous! ;) Si j’ai bien compris, ce vin est vieillit 17 ans dans des barriques de chênes puis 3 ans en bouteille.

Je ne sais pas pourquoi, mais après une gorgée de Vinsanto j’étais rendue sur un balcon d’une île de Grèce, un soir d’été. Les hommes qui grillent un p’tit cigar, et les femmes, une palette de choco 70% au bec…et de la musique, of course!

Η ζωή είναι ωραία!

J’ai tellement passé une belle soirée en charmante compagnie. Beaucoup de rires, beaucoup de bons vins et de bonne bouffe…

Je lève mon verre à la gang d’Oenopole qui a accompli sa mission: Nous avons bu bon, nous avons bu vrai!

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Pour en savoir plus sur Oenople et sur leurs prochaines activités:
Oenopole.ca

Aloo!

Allo Aloo!

Rien de plus plaisant que de partager la bonne bouffe de chez Malhi, sans contredit le MEIIILLLEUR restaurant indien du monde et cela adonne bien, il est à deux coins de chez nous!

Je me permets de modifier et d’enrichir ce billet que nous avions écrit l’année dernière. À cette époque nous débutions notre blogue et nous n’avions qu’écrit deux lignes pour vous parler de cet établissement. C’est clairement pas assez!

Et puisque nous allons chez Malhi régulièrement (lire en moyenne une fois par semaine!) nous sommes bien placés pour en parler en long et en large.

Chez Malhi c’est non seulement bon, c’est aussi peu dispendieux et la formule est très conviviale, basée sur le partage des plats. Bien sur, nous sommes coupables de prendre le tout en take-out la plus part du temps. (on est vraiment des adeptes du take-out hahaha!)

On vous conseille nos plats préférés:

Aloo Tiki: Purée pommes de terre, oignons, corriande fraiche, servi avec une sauce a la menthe et yogourt. Un délice à ne pas manquer!

Aloo Gobi: Le plat préféré de la Capricieuse, des choux-fleurs avec pommes de terre, tomates fraîches,  gingembre, épices indiennes. Ce plat est peut-être plus épicé pour les non-initiés.

Poulet Tikka ou Tikka Masala: Le poulet Tikka c’est en fait du poulet tandoori désossés, il est servi comme une brochette grillée. Le tikka masala c’est le même poulet mais servi dans un curry très goûteux avec des oignons, du piments de la crème 35% et des épices indiennes. Excellent!

Poulet Au Beurre: Le nom le dit: Poulet et beurre, m’enfin pas vraiment, c’est plus de la crème et de la tomate avec des feuilles de methi.. et c’est bon!

On aime aussi les curry au boeuf ou à l’agneau et le saag paneer.

Il vous faut penser aussi à intégrer du riz (biryani végé=yum!), et les classiques: samosas aux légumes et, bien sur, le pain naan! Un petit à côté sympa: Les pakoras aux légumes, de petites boules de légumes frits vraiment délicieuses.

Il va bien sur en rester, surtout si vous êtes juste deux, mais ça fait des lunchs à rendre jaloux tous vos collègues de travail le lendemain. Si vous mangez sur place, demander un doggy bag, ils se feront un plaisir de vous remettre des contenants pour emporter.

Ah oui! Si comme nous, vous décidez de prendre pour emporter, surveillez bien votre commande car ils se trompent souvent!

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Malhi Sweets
880, Jarry West
Montréal
H3N 1G9
514 273-0407

Cabane à sucre au Pied de Cochon, oui je le veux.

Ça me tente jamais d’aller à la cabane à sucre…

Contrairement à la capricieuse qui y allait tous les ans à celle de son grand-père.

De plus, n’étant pas un adepte de tout ce qui est dans le sirop, je ne rêve jamais avec hâte au temps des sucres, comme la majorité des québécois. Mais quand un groupe de bloggeurs foodies nous a demandé si on voulait aller avec eux à la cabane à sucre du Pied de Cochon (PDC), j’ai pas eu le choix de dire oui… fallait absolument expérimenter ça!

Surtout qu’il faut se prendre littéralement 6 mois, voir 1 an à l’avance, pour avoir sa place à la cabane la plus convoitée au Québec. Mettons que de son côté, la Capricieuse était fébrile.

On nous avait bien averti que cette Cabane était dans la même lignée que le fameux restaurant Montréalais. C’est à dire qu’on devait s’attendre à des mets pas très orthodoxe et de l’excès, et de l’excès. Et bien, nous avons été servi!

Voici ce qui est sorti de la cuisine de la cabane de Martin Picard et Cie.

– Le salé

> Soupe aux pois avec morceaux de foie gras

Tout un départ! Mon plat préféré de tout le menu salé, je suis un maniaque de soupe aux pois. Autour de moi tout le monde hochait la tête d’approbation, cette soupe a fait l’unanimité.

> Oreilles de christ et salade épinard-romaine-jambon-fromage

Pas un fan des oreilles du sauveur catholique, mais la salade était excellente! La Capricieuse s’y est vautrée, oreilles en moins.

=.=

> Tourtière à la viande et ketchup aux tomates maison

Un extra de 10$ pour une demi tourtière, seul extra au 49$ dollars que vous coûterons votre visite à la cabane, sauf les breuvages bien sur. Mais quel extra! C’est un MUST! Cette tourtière est excellente.

On en prend une demie portion pour 4 à 8 personnes, ou une complète pour un plus grand groupe. Soyez raisonnable, sinon vous ne vous rendrez pas au dessert! Si vous l’aimez, n’hésitez pas à en acheter une pour emporter à la toute fin de votre repas.

Ce fût sans contredit le plat préféré de la capricieuse de tout notre repas. Elle en a même pu en manger 3 morceaux! Le sien, le 3/4 du mien et le dernier morceau de la table.

« Je mange pas de poisson, je peux avoir le dernier morceau? »

> Cretons maison

Super bons cretons mais pas de pain pour manger avec (quoi que des morceaux de pains avec tout ce repas auraient été superflus..) Un peu lourd tout seul pour le commun des mortels je crois, dommage car on a laissé derrière nous plusieurs « boules » non entamées. On aurait du prendre un doggy bag!

> Omelette à l’esturgeon fumé garni d’épaule de porc

Le poisson fumé était assez puissant merci! J’aurais aimé goûter l’omelette toute seule, mais si ça avait été le cas, elle n’aurait pas été digne du PDC alors on vit l’expérience ou pas! J’ai ajouté du sirop d’érable et c’était meilleur… et encore plus cochon! Je commence à entrer dans la moule!

Cette omelette n’a pas fait l’unanimité malheureusement, certains semblent avoir trouvé ce goût beaucoup trop intense, désagréable.

> Gravlax de saumon et oignons blancs servis avec crêpes de sarrasin

Ce que j’ai le moins aimé! Pas que ce n’était pas bon, mais le saumon goûtait, well, le bon saumon frais. Je n’ai pas vu de différence marquée avec un sashimi de saumon, mettons.

Par contre ce fût servi avec un side de délicieuses mini-crêpes au sarrasin que j’ai surtout utilisé pour manger les excellents cretons, faute de pain!

> Chou farci au homard, porc et foie gras sur lit de lentille.

Ce mets ne porte qu’un seul nom: DÉCADENCE! Copieux et excellent, digne de la folie de Martin Picard.

Mention spéciale au coulis de foie gras.

> Poulet à l’érable et fèves au lard

J’ai adoré! Fan fini de poulet à toutes les sauces, je n’en avais jamais goûté à l’érable et cette touche d’érable était juste assez subtile. Certains bloggeurs ont trouvé le poulet un peu sec, peut-être parce qu’ils ont pris du blanc? Je ne suis pas d’accord, mais puis qu’il faut être objectif, je rapporte les faits!

Les bines étaient vraiment succulentes et avec une touche de sirop, elles étaient encore meilleures. Je mentionne en passant que le sirop d’érable est vraiment excellent et la Capricieuse (qui ne jure que par celui de sa famille!) l’a bien aimé aussi.

=.=

> Langue de boeuf et céleri rave

Pas goûté, j’en ai déjà mangé et comme ce n’est pas mon met favoris, j’ai décidé de les sacrifier pour un peu plus de place pour le dessert :)

Sur ces photos vous voyez une des blogueuses immortaliser les assiettes. Est-ce qu’on vous a dit que notre groupe comportait 24 personnes dont presque autant de caméras? *Click Click Click*, tout passait sous les lentilles et tous attendaient patiemment pour prendre une photo et commencer à manger.

Heureusement tout le monde se dépêchait pour ne pas nuire à l’expérience gustative. Vous pensez qu’on avait l’air d’un cirque? Pas du tout, les autres tables ne semblaient du tout intéressées à nos activités… probablement obnubilés qu’ils étaient à regarder leur propre repas.

> Pattes de poulet frites et sauce BBQ

Probablement le seul plat qui a fait l’unanimité… de dégoût! Plate à dire un peu mais il n’y avait rien à gruger sur les os… et on s’entend, ça tombe vite sur le coeur lorsqu’on arrive dans les doigts. La sauce BBQ était bonne par exemple.

Si vous pensiez que c’était de l’excès? Je vous présente maintenant, les desserts!

– Le sucré

> Banana split avec crème glacée à l’érable, guimauves maison à l’érable, pacanes à l’érable, barbe à papa à l’érable.. et sauce à l’érable au chocolat

Le premier dessert se pose sur la table et la Capricieuse se jette sur la crème glacée…. et sur la barbe à papa, et sur les guimauves et sur… tellement de sucreries à l’érable qu’on en oublie presque les bananes. Un plat vraiment superbe autant pour les yeux que les papilles. Devant tous ces choix on ne sait plus par où commencer et qui n’aime pas être déboussolé par un dessert?

> Tire d’érable sur morceaux de glace

Cette petite palette vaut à elle même le détour vers St-Benoît de Mirabel! C’est sur qu’on aurait préféré en manger dehors, après le repas… mais on ne peut quand même pas inventer un banc de neige!

> Mille-feuilles à l’érable

Un autre plat qui mérite l’adjectif DÉCADENT! Imaginez après tout ce que nous avons manger, cette grosse brique de pâte, de crème, et de beurre d’érable qui se pose devant nous! C’est bien juste à la Cabane que ça passe ce genre d’excès et tant mieux, car on en profite :)

> Crêpes frites trempées dans le sirop

Hummmmmmm!! Je crois avoir entendu que ces crêpes avaient été frites dans le gras de canard! Tellement délicieuses que si on nous avait apporté un deuxième plat, je vous jure qu’elles auraient trouvé preneurs.

Maintenant que le dernier service est disparu, on ne veut qu’une seule chose… de l’air!

Dehors, on jase avec les autres pour savoir comment ils ont vécus leur expérience. On en profite pour se dégourdir les jambes avant de reprendre la route vers Montréal. Plusieurs on fait des achats, beurre d’érable ici, ketchup maison par-là, barbe à papa et tourtière… de notre côté nous sommes si plein que l’idée de rapporter quoi que ce soit est de trop.

(Et comme si je ne connaissais pas ma Capricieuse, le lendemain elle réclamerait sa barbe à papa et sa tourtière. Et bien, tant pis pour nous!)

La Capricieuse est conquise et dit à la blague qu’elle aimerait aller souper au Pied de Cochon ce soir-là… ouf! Même si son enthousiasme envers cette Cabane est contagieux, pas certain de mon côté que j’y retournerais à chaque année. Avec l’âge on s’en vient plus sage (hum!), mais surtout, on a de la misère avec les excès du genre! Je ne sais pas pourquoi mais j’ai comme un pressentiment que c’est mon ventre encore plein qui parle!

On gage combien que j’y retournerai? ;)

Je conseille à tous de vivre cette expérience, c’est certain! Même si la liste d’attente peut faire peur, ne vous laissez pas intimider. La cuisine de Martin Picard et de ses acolytes est un must à vivre au moins une fois dans sa vie.

Et voilà! Après en avoir rêvé durant des semaines… la journée s’est terminée.

Comme on dit, toute bonne chose a une fin!

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Cabane à sucre Au Pied de Cochon
11382, rang de la Fresnière,
St-Benoît de Mirabel
J7N 2R9

450 258-1732

La journée la plus cochonne de l’année!

Après avoir fait le décompte dans nos têtes…. sur papier..

et à haute-voix aussi.. et peut-être aussi un peu en ligne, bref après avoir tanné tout le monde avec ça!

Après avoir jeûné des jours durant en prévoyant le festin (not)

Nous voilà enfin partis pour le paradis: La cabane à sucre du Pied de Cochon!

On s’en reparle à notre retour de St-Benoît de Mirabel!

> image prise sur le site de la cabane!

Ma cabane au Canada

Une Cabane à sucre à Montréal? Oui, dans le Vieux-Port!

C’est avec grande joie que j’ai été invité à essayer La Cabane ce weekend. Le concept se veut d’être une version modernisée mais surtout urbanisée de la cabane à sucre traditionnelle.

À mon arrivée sur les lieux, j’ai observé le décor et j’ai trouvé qu’on avait bien réussi à intégrer les clichés de la cabane à sucre sans que ça soit TROP. On est résolument dans une place moderne et urbaine et pas du tout dans une cabane parachutée sur le quai.

J’ai adoré les tables en bois qui sont superbes, faites de troncs d’arbres coupés en longueur encore rough un peu et avec l’écorce sur les côtés. L’ambiance est feutrée et la vue est magnifique, le Vieux-Port de nuit… les lumières qui scintillent sur l’eau, j’adore.

=.=

J’adore les cabanes à sucre mais je ne suis pas une habituée des cabanes commerciales. J’ai eu la chance de grandir avec un grand-père qui faisait son propre sirop, le meilleur sans contredit, dans sa cabane « Au toit Normand ».

Que de souvenirs j’ai à manger de la tire sur la neige et des rides de ski-doo où on avait le droit de CONDUIRE (wou!)

Ma grand-mère, une cook extraordinaire, nous servait des grands bols de soupe-repas qui est, encore aujourd’hui, notre meilleur r’montant aux blues d’hiver.

=.=

Mais on vraiment pas chez mes grands-parents ici! L’ambiance est sympathique, il y a un DJ et des violoneux, on partage les longues tables avec des inconnus… mais ce n’est pas friendly et grande famille comme dans le bois. Est-ce le décor moderne qui amène une certaine froideur, ou si nos voisins étaient moins sympa? Nul ne le saura jamais!

Le menu a été pensé par le très original Danny St-Pierre, inventeur de la poutine inversée et chef du restaurant Auguste, à Sherbrooke. C’est ce qui m’a vraiment convaincue d’aller essayer cette Cabane moderne, j’avais hâte de voir comment il avait interprété les classiques québécois!

Avant de vous présenter mon expérience, voici un petit vidéo du chef décrivant son menu, sa vision.

Tout d’abord on a tous levé notre verre à la soirée, un shooter vodka-sirop d’érable!

=.=

Puis on a poursuivi avec une assiette de bouchées à partager: croustilles de lard salé, tartelette de boudin noir et ketchup aux fruits et cretons de canard au foie gras. Cette assiette est disparue en moins de deux, ça annonçait bien pour le reste!

Prochain service: crème de pois concassés au vieux cheddar

Ce service est de loin mon PRÉFÉRÉ. C’était tellement beau, bon, original et miam x 1000. Ce que j’ai trouvé l’fun c’est qu’ils servent assez de soupe pour pouvoir remplir notre bol deux fois… et tout le monde l’a fait! Le jambon fumé, seul, parce que j’en ai grignoté un peu avant que le bouillon arrive, était tellement bon que j’avais peine à m’arrêter.

=.=

Next up: la cassolée La Cabane (pilons de poulet confits, saucisses, flanc de porc fondant et croustillant)

Ici malheureusement, déception totale. Je n’ai pas détesté au point de ne pas en manger, mais c’était vraiment ordinaire… Pour être juste, je dois dire que les pilons de poulet et les toulouses étaient très bonnes sauf que l’espèce de lit de fèves/carottes n’était pas très goûteux et la texture très moyenne, on aurait dit une purée. Un peu décevant pour le plat qui se nomme La Cabane! Si vous avez regardé le vidéo du chef qui décrit son menu, je crois que le traiteur a eu du mal à reproduire ce qui était prévu. Par exemple nous avons reçu le flanc de port à part.. un peu sec et froid, comme si on avait oublié de l’inclure à la cassolée.

Heureusement en même temps que la cassolée, il y avait le maquereau à l’érable qui lui semble avoir été très apprécié… mais comme je ne mange pas de maquereau, je ne saurais dire ;) (mais ça c’est mon problème!)

Après le maquereau qu’est-ce qui arrive ENFIN?? LE DESSERT! WOUHOU!

Côté dessert c’est franchement réussi, sauf qu’on en aurait voulu PLUS! (mon problème aussi hehe!)

J’ai vraiment, vraiment trippé sur la barbe à papa à l’érable, c’est d.é.l.i.c.i.e.u.x. j’en veux encore, où est-ce que je peux en acheter!?! Ensuite tire sur la neige dans un verre, la neige était aussi à manger… elle avait un goût de jus de pommes!

Et la petite boule dans le milieu? Un grand-père  au sirop d’érable, encore tout chaud… un classique de la cabane! Encore une fois si vous regardez le vidéo et ma photo, on voit qu’ils ont peut-être oublié le sirop sur les grands-pères, ou est-ce moi qui devait en mettre? Mais peu importe c’était super bon quand même!

J’ai bien aimé mon expérience mais il manquait un p’tit je ne sais quoi pour être vraiment dans une ambiance de cabane à sucre. Côté bouffe ce fût excellent mais j’augmenterais peut-être la présence de l’érable un peu. Par exemple, j’hésitais à y aller car je vais bientôt dans une autre cabane à sucre. J’aime BEAUCOUP le sucre mais je ne voulais pas arriver à ma 2e cabane déjà écoeurée de cette nourriture lourde et souvent grasse… et bien je ne peux pas dire que je suis sortie de là en overdose de sucre, au contraire.

Devant nous se trouvait un pot de sirop d’érable qui n’a jamais servi pour personne, sauf à sucrer nos cafés à la fin. Bien qu’on sentait l’influence de l’érable et de la tradition dans nos plats, ce n’était peut-être pas suffisant pour nous donner vraiment le feelign de temps des sucres. Quelqu’un qui n’aime pas vraiment la nourriture de cabane, comme le Capricieux, aurait vraiment apprécié celle-ci car le goût sucré, dans les plats salés, était subtile. Il faut juste se rendre à La Cabane du Vieux-Port avec l’esprit qu’on veut quelque chose de vraiment différent et qui n’est vraiment pas comparable à ailleurs. (pour ne pas nommer la fameuse cabane du Pied de Cochon) C’est différent, c’est tout.

Une chose que j’ai apprécié par exemple, c’est justement le fait que ce ne soit pas trop lourd, trop sucré, trop salé, trop trop trop…

Je dois spécifié que c’était la première soirée de la Cabane du Vieux-Port et que nous étions invités précisément pour tester, roder la place, le menu et le service. Nos commentaires ont été recueillis et des ajustements seront fait.

Je n’en ai pas parlé encore, mais je trouve important de mentionner: le service était rapide et courtois. Même si nous étions beaucoup de convives, nous n’avons pas senti d’attente entre les services.

Bref, j’ai trouvé le concept super et je pense sincèrement que les promoteurs sauront s’améliorer et s’adapter rapidement. La nourriture de Danny St-Pierre m’a beaucoup plue et j’aimerais le découvrir d’avantage à son restaurant de Sherbrooke.

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La Cabane
Du 13 mars au 11 avril 2010
Pavillon Jacques-Cartier
Vieux-Port de Montréal

514 914-9661