Archives de Catégorie: 2Capricieux au restaurant

Cueillette hivernale

belle journée à la cidrerie Cryo, Mont St-Hilaire.

Cela faisait très longtemps que j’avais envie de me retrouver dans un verger entouré de pommiers regorgeant de fruits glacés recouverts de neige.  Lorsque la cidrerie Cryo a  lancé l’invitation pour sa récolte hivernale, c’est avec beaucoup d’excitation que nous sommes allés prêter main forte au Mont St-Hilaire.

Une fois sur place, bien sûr j’étais curieuse de connaître les dessous de la fabrication du cidre de glace, mais pour être vraiment franche, j’étais surtout fascinée par le contraste des couleurs et le superbe panorama qui s’offrait devant moi. Mais qu’est-ce que la nature peut être belle!

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La cueillette hivernale s’est avérée être
une activité plein air familiale extraordinaire!

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On secoue l'arbre!

> Alors que nous nous affairons à la cueillette des pommes à la main, des employés de la cidrerie grimpent dans les pommiers avoisinant et, avec deux-trois secousses, font tomber tous les fruits sur d’immenses bâches.

Quelle surprise, pour une néophyte comme moi, de découvrir que les pommes glacées (des Cortland, ce sont les seules qui restent dans l’arbre une fois le froid arrivé) deviennent d’un beau rouge tomates plus qu’un rouge pomme.

Le panorama du verger de la cidrerie Cryo est vraiment superbe!

À notre arrivée nous avons reçu un accueil chaleureux de la part des employés de la cidrerie. Merci d’avoir lancé cette invitation à tous, pour une activité plein air mémorable qui nous fait apprécier un peu plus, nos hivers québécois.

À la fin de cette journée nous sommes repartis avec le sourire aux lèvres et les joues rouges..pommes! Sans oublier, bien sur, notre bouteille de Cryo Prestige, le cidre produit avec les pommes cueillies à la main!

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La madre de Marío

pain au maïs, patatas et chorizo pour le p’tit dej!

J’ai profité de la visite de mon amie et de sa fille pour – enfin – tester le brunch du restaurant Madre sur la rue Masson. Ce petit resto figure parmi les 3 restaurants du chef Marío Navarrete Jr.

J’avais vraiment hâte de goûter à la cuisine nuevo latino que propose le chef dont la renommée rayonne sur Montréal. Si vous êtes enfin tannés des Cora et autres restos à déjeuner avec-un-jeu-de-mots-d’oeuf-dans-le-nom, bravo, vous êtes au bon endroit.

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En mettant les pieds dans le resto, mon coeur se brise. Il n’y pratiquement personne!  Détrompez-vous, on aime les secrets bien gardés qu’on chérit et qu’on garde pour soi mais ce petit trésor mérite d’être découvert et apprécié de tous!

Perso j’ai eu un tel coup de coeur pour ce brunch, qu’une semaine après je pensais encore à mon déjeuner du Madre. (J’ai dû en parler à tous ceux qui ont croisé mon chemin entre temps!)

Il est possible d’observer la cuisine à travers de grandes vitres. On m’a proposé d’y entrer avec un grand sourire mais je ne voulais pas déranger.

Le service était très attentionné, rapide et courtois!

Au menu, 7 choix de plats originaux, sans être trop dépaysants. Quelques à-côté de fruits et de patates rôties pour ceux qui voudraient personnaliser leurs assiettes. Les prix sont plus que raisonnables, tournant au autour de 15$.


> Délicieux à-côté de patates rôties et aioli


> Que se cache-t-il sous cette émulsion?

J’ai choisi les oeufs pochés et bulles de Chorizo qui consistaient en deux oeufs pochés (ça le dit!) servis sur un lit d’oignons caramélisés et déposés sur un généreux pain brioché maison avec des morceaux et une émulsion de chorizo.

J’ai adoré mon plat et c’est certain que, lors de ma prochaine visite, c’est exactement ce que je reprendrai!


> Sur la table, un panier de corn-bread maison.

En plus de nous offrir un panier de pain maison, un autre petit détail fût très apprécié des amies qui aiment jaser: le café filtre offert à volonté!


> J’aime vraiment le contraste du caviar sur les oeufs blancs!

Ma copine a vraiment apprécié ses oeufs pochés, caviar et saumon fumé sur une tortilla de patatas! Les portions sont généreuses mais en même temps d’une belle simplicité. On a mis l’emphase sur le goût et ça paraît!

La délicieuse limonade au maïs pourpre, quelques tranches de pains briochés ainsi que de petits fruits ont fait le bonheur de la meilleure amie de Barbie.

À noter qu’il y a une mini épicerie où vous pouvez acheter quelques plats faits maison, emballés sous-vide, et autres produits  de style péruvien!

Qu’attendez-vous? allez-y!

Madre
2931 masson
Montréal
H1Y 1X5

514 315-7932

À la soupe!

y a de ces endroits où l’on va une fois, six fois

… vingt fois même! De ces endroits dont on ne parlera jamais sur ce blogue. Du petit boui-boui que l’on juge trop « ordinaire » pour en faire un billet mais qui nous dépanne les soirs de semaines, au café que l’on adore et fréquente tous les jours mais qui finit toujours par tomber dans les limbes des billets non achevés.

Des endroits comme ça, j’en ai des tonnes!

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Pour moi Soupesoup, c’est un peu comme un repère où je peux me terrer un dimanche après-midi avec un bouquin, un petit combo et… la paix. Le genre d’endroit où je laisse mon blogue à la maison, et ça me plaît.

Avant, j’aimais m’installer à la succursale de St-Viateur, partager ma table avec des inconnus qui murmurent leurs histoires de la veille pendant que je respire un grand bol de solitude allégée.

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Lorsque j’ai changé de quartier, une des premières choses que j’ai remarquées, est le SoupeSoup au coin de la rue. Ça m’a réconfortée. Beaucoup.

Depuis peu, Caroline Dumas, la charmante dame à qui l’on doit ces petits restos, nous permet de ramener une partie de ce réconfort à la maison. 65 soupes, 40 salades et 40 sandwichs… il  ne vous manquera que la table commune et les amoureux qui se dévorent des yeux!

Il existe plusieurs succursales pour déguster les bonnes soupes et sandwichs du SoupeSoup mais voici celle où les photos de ce billet ont été prises:

SoupeSoup
2800, rue Masson
Montréal  H1Y 1W7

514 315-5501

enRoute pour la meilleure table!


> Photos Virginia Macdonald

qui sera Le meilleur restaurant canadien 2010?

Le magazine enRoute vient tout juste de dévoiler sa très attendue liste des meilleurs nouveaux restos canadiens. Une liste ne comprenant que les meilleures -nouvelles- (il ne faut pas l’oublier) tables, qui a pour but de faire évoluer l’identité culinaire canadienne et qui espère avoir une incidence appréciable et durable sur notre culture de la restauration.

Alors sans plus attendre, le nom du grand gagnant 2010 est…. Haisai!  Un restaurant dans Singhampton en Ontario et d’après la description de la journaliste Sarah Mulgrave, nous avons tous maintenant une très bonne raison d’avoir envie de se rendre en Ontario!

Manger au Haisai est un conte de fées. Avec une faim heureuse.
– Sarah Musgrave


> Photos Virginia Macdonald

Mais comment fait-on pour déterminer les meilleurs restos au pays?

Tout d’abord à la tête, il y a la journaliste Sarah Musgrave. Puis, le magazine se bâtit une équipe pancanadienne avec des gens qui ont différentes expertises et intérêts au niveau gastronomique…  et oui, les 2Capricieux étaient parmi ces gens! Nous étions vraiment plus qu’excités à l’idée de  vivre cette expérience.

Chacun de notre côté, nous devions soumettre une liste de restos qui, selon nous, se méritaient une place au sein de cette liste très sélecte. Nous avons pris notre rôle très au sérieux et, malgré le fait que nous en avons testé des restos en 2009, ce ne fût pas une tâche si simple à accomplir!

Nous devions respecter la contrainte: uniquement des restos qui ont ouvert leurs portes entre juin 2009 et juillet 2010. ouf!

Pour une neuvième année consécutive, Sarah Musgrave, armée de la présélection du jury, est partie à l’aventure à travers le pays. Incognito, elle s’est attablée à plus de 200 restaurants et a commencé tranquillement à dresser son palmarès.

Sur les 10 meilleurs restos canadiens, 2 restaurants sont montréalais (yé!) et 1 des choix des 2Capricieux s’y retrouve: Le Quartier Général.

Pour connaître la liste complète des nouveaux restaurants s’étant mérités une place sur le palmarès du enRoute Magazine: Cliquez ici et ici pour la liste complète du jury.

Ce fut un très grand honneur pour nous de participer à cette aventure, merci!

Parada 22

Le bonheur, c’est un café chaud et l’internet gratuit

Cet été, sur un coup de tête, je suis partie à San Francisco. Sans plans réels et surtout sans attente. La ville m’a complètement charmée, voire bouleversée. Voyager seule nous fait tellement voir les choses d’une autre façon!

Évidement j’y ai pris une tonne de photos alors, si vous en avez envie, je vous pourrais vous en présenter quelques-unes dans les semaines qui suivent.

Mais aujourd’hui je vous emmène… à Puerto Rico (kind of)

En voyage j’aime m’imprégner du lieu et prendre mon temps partout où je passe.  Cette journée-là j’explorais le fameux quartier coloré: Haight and Ashbury. Reconnu jadis comme LE quartier hippie (peace and love bébé!), il est bourré de boutiques vintages et moi j’aime le vintage.

J’errais tout bonnement, photographiant les rues tout en prenant le temps d’entrer ici et là à la recherche de petits trésors seconde main – ou pour dire vrai, je me cherchais désespérément une robe de bal des années 80 mais ça, c’est une autre histoire.

Puis j’ai eu faim, mais surtout soif, et c’est comme ça que je me suis mise à chercher un café où je pourrais casser la croûte. Et sans trop réfléchir, c’est chez Parada 22 que j’ai décidé d’entrer. Petit resto portoricain simple et chaleureux qui, malgré ses couleurs assez criardes, se fond au décor de son quartier multicolore.

Le menu est collé sur un mur et je jette mon dévolu sur un sandwich au poulet, oignons caramélisés et fromage (en fait, je prends exactement la même chose que l’homme devant moi, qui semble être un habitué.) Pour boire je choisis un coke puisqu’un pichet d’eau et des verres sont dispo en libre service (comme dans pas mal tous les petits cafés du coin.) Un détail que j’apprécie beaucoup d’ailleurs car il fait chaud!

Je m’assois et j’inspire… re-la-xe. Après toute cette marche, un petit break est bienvenu. Petit plaisir: la bouteille de Coke qu’on me sert est en vitre et glaciale. pschh haaa! (son du décapsuleur et de ma première gorgée désaltérante, ouin.)

Je mets très rarement des photos de gens sur ce blogue, surtout sans leur consentement, mais cette jeune femme me faisait craquer. Elle ne faisait pas que lire, mais elle dansait sur son banc au son de la musique en claquant des doigts… je ne suis même pas certaine qu’elle s’en rendait compte!

Et j’ai trouvé ça beau.

Mon sandwich dans toute sa splendeur et dans sa déliciosité (ça devrait tellement exister comme mot ;) ) Comme on voit c’est très simple comme bouffe, quoi que certains plats sont un peu plus étoffés, mais à peine. Le tout est servi dans des plats et ustensiles compostables, sinon le reste se recycle, car à SF on est très conscientisé et responsable de ce côté.

L’endroit est chaleureux, offre le free wifi, une bonne bouffe chaude et me permet d’allonger mes pauvres jambes endolories par les heures, et les heures de marche à arpenter les rues de la ville.

Parada 22 est un petit café où je retournerais régulièrement si j’étais dans les parages. La bouffe est honnête, semblerait-il assez typique et surtout vraiment pas chère (moins de 10$ par plat). Évidement ce n’est pas LE resto qui vaut la peine d’acheter un ticket d’avion pour vous y rendre immédiatement!

Cette petite découverte inattendue fait partie des 1001 raisons pour lesquelles j’ai eu le plus gros des coups de coeur pour la ville de San Francisco… et pour lesquelles j’aime voyager par la bouffe.

Adios!

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Parada 22
1805 Haight St,
San Francisco, CA 94117
USA

(415) 750-1111

Atelier culinaire en direct

Un petit mot pour vous inviter à regarder un live stream qui aura lieu ce soir le 26 août à 18h, en direct du magasin Les Touilleurs, pour souligner l’arrivée de la nouvelle émission du même nom sur ARTV!

Les hôtes Sylvain Côté et François Longpré reçoivent à leur table la chef Marie-Fleur St-Pierre du restaurant Tapeo qui exécute deux recettes de tapas pour les invités gourmets, gourmands et blogueurs Michelle Blanc, Jonathan Fontaine, Caroline Friedman, Clarah Germain, Sylvain Grand’Maison, Catherine Lefebvre, Ève Martel et Annie Michaud.

Pour nous voir live, cliquer ici vers 18h! Vous verrez aussi les tweets des nombreux foodies invités simultanément au Laika!

À ce soir!

Bistro Lustucru et… L’épicerie!

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Première fois que nous sommes invités officiellement à l’ouverture d’un restaurant…

…ou peut-être la première fois qu’on accepte d’y aller?

Ça peut avoir l’air comme si nous sommes des habitués de ce genre d’activité… mais non! Je dois avouer que ce n’est pas vraiment notre moment préféré pour découvrir un resto. Mais pas du tout.

Et pour dire vrai, ce soir-là j’ai eu l’impression de suffoquer un peu dans cette marée noire de monde sans parler que j’ai eu l’impression de n’avoir vu que la pointe de l’iceberg de ce nouveau bistro: Lustucru.

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Par contre la foule ne me fait pas peur alors j’ai pris le temps de regarder un peu les airs de l’endroit, je m’y suis plue.

Le local est simple, tout en long, avec au fond une mezzanine pour accueillir des groupes. La devanture du bistro est faite de grandes portes coulissantes, ce qui permet d’ouvrir pleine grandeur.

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Le gros élément de décoration aux murs, c’est l’utilisation d’immenses tableaux verts… même si ça semble déjà vu, je les ai trouvé originaux et bien utilisés.

Contrairement à certains restaurants où l’ardoise est souvent difficile à lire, ici l’espace dégagé rend le menu très facile à décrypter. De plus, on n’hésite pas à l’écrire deux fois plutôt qu’une, parfait pour les gens à l’arrière.

J’ai beaucoup aimé les petites touches industrielles dans le décor.

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Le menu du Lustucru est élaboré selon le principe de la cuisine du marché, c’est à dire en fonction de la disponibilité des produits de saison.

J’aime ce genre de menu car il varie souvent… mais pas trop non plus! On veut que nos futurs favoris restent à l’affiche!

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La spécialité du restaurant est le bar à cru… on peut donc penser qu’il deviendra un incontournable pour un bon tartare, yé!

J’aurais eu envie d’échantillonner le tartare de cerf dès ce soir-là mais l’achalandage était tel qu’il était impossible (ou presque) de trouver et une place assise, et un serveur.

Étant donné que c’était l’ouverture, nous avons eu droit à quelques bouchées mais pas assez pour avoir une vraie idée de l’étendu du savoir-faire des chefs Iannick Lessard et Guillaume Vignola. Nous reviendrons!

Et puis dans le resto où l’on peut normalement accueillir 86 personnes, la foule était très dense. Trop dense. (oui, je me répète)

On se rassure par exemple, la foule ne sera pas toujours aussi intense! Je pense vraiment que Lustucru sera un p’tit resto de quartier vraiment agréable à découvrir et petit plus: il y a un spécial après 22h, super pour ceux qui aiment manger tard!

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Bistro Lustucru
5159, Avenue du Parc
Montréal
H2V 4G3

514 439-6701

L’épicerie

Si nous étions invités à l’ouverture du Lustucru, c’est aussi qu’on nous avait demandé d’accorder une entrevue à l’émission L’épicerie!

le Capricieux ne pouvait se libérer,  j’ai dû y aller seule… ouf!

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Je croyais avoir le temps de développer un p’tit stress avant l’entrevue… mais à peine 2 minutes après mon arrivée sur place, j’étais déjà assise au bar avec l’animatrice Johane Despins! Les choses bougent vite et c’est mieux comme ça.

Nous avons jasé de l’influence des blogueurs et des médias sociaux dans le monde de la gastronomie et tout de suite après notre entretien, nous nous sommes assises à table avec deux autres blogueurs, dont Christelle. Avec eux, nous avons poursuivi la conversation autour de twitter et de la passion de bloguer.

Une chose est sure, nous aurions pu continuer des heures et des heures à jaser mais, comme nous sommes avant tout des épicuriens… il fallait bien aller goûter à ces petites bouchées là!

P.s. L’émission devrait passer en octobre!


Big in Japan

Pour célébrer le retour du Japon de Valérie, le restaurant Big in Japan était approprié!

La brasserie -slash- restaurant -slash- izakaya japonaise située sur St-Laurent, m’intriguait depuis un petit bout de temps alors j’étais plus que contente d’aller y rejoindre les copines.

Le serveur nous explique le concept en comparant le menu à des tapas japonais. Il nous propose donc de commander plusieurs plats à partager… clairement, il ne savait pas qu’il faisait affaire avec des gourmandes!

Après lecture du menu, nous décidons de commander chacune 3 plats que nous avons l’intention de NE PAS partager :)

> À la manière des Izakaya, les bannières affichent le menu… pour ceux qui peuvent le décrypter!

Ici pas de sushis mais de la fritures, des brochettes, des sandwichs et du riz. On propose aussi une bière en fût maison et du sake.

Côté prix ça devient très intéressant, j’ai payé 20$ pour 2 plats et 2 bières!

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> Christelle était flabbergastée par ses ailes de poulet!

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> Charlotte de son côté a bien apprécié son plat de ribs servis avec un gros morceaux de choux (si je me rappelle bien)

> Sandwich au porc croustillant

Malgré toutes les assiettes disposées pêle-mêle sur la table, c’est définitivement le sandwich au porc croustillant qui a volé la vedette!

Il faut dire que Gabrielle et moi étions particulièrement convaincantes avec nos « wow! » « malade! » « trop bon! » Assez pour que Valérie décide d’y retourner juste pour y goûter! ;)

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> Gyoza = toujours un classique!

5/5 personnes présentes lors de ce souper ont pris une assiette de gyoza! Même s’ils étaient bons, je trouve qu’il manquait un peu de sauce pour les tremper… je préfère de loin ceux du Capricieux!

Overall j’ai bien apprécié le restaurant Big in Japan. Bien qu’il ne deviendra pas un classique pour moi, j’y retournerai surement un beau jour.

Si vous sortez dans les bars au alentour il est une excellente alternative à la poutine de fin de soirée puisque le resto est ouvert jusqu’à 3h du matin!

p.s. bien que ce soit indiqué sur le menu, le fait qu’on fasse qu’une seule facture pour toute la table m’a un peu agacé.

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Big in Japan
3723, boulevard Saint-Laurent
Montréal
H2X 2V8

514 847-2222

La luncheonette McKiernan

Connaissez-vous McKiernan, petit frère du Joe Beef?

Et lorsqu’on dit PETIT, we mean it!

Situé à deux pas du marché Atwater, Mckiernan a les allures des antiquaires qui ornent en grande quantité la rue Notre-Dame Ouest. L’endroit exigu est chaleureux… même si l’hiver, à chaque fois que quelqu’un entre, une méchante bourrasque de froid envahie l’espace… mais bon, comme nous sommes présentement dans les grandes chaleurs, ce n’est pas un problème!

Si vous vous demandez quel est mon genre de resto, aller chez McKiernan. Pour moi (le Capricieux aussi je crois) l’expérience d’un resto ne se résume pas simplement à la qualité de la nourriture, mais une grande importante est aussi accordée à l’ambiance.

Dans ce mini mini resto d’environ 15 places, j’aime être entouré de ces vieux objets un peu hétéroclites qui me donnent l’impression de manger dans le garage de mon grand-père car vous voyez, mon grand-père, un collectionneur passionné, a littéralement raté sa carrière de brocanteur!

Et puis je l’avoue, je craque pour les restos à l’ambiance si tamisée qu’on dirait que seules les chandelles font l’éclairage… même si ça ne rend pas la tâche facile pour photographier mais bon, ce n’est quand même pas le but premier de notre visite!

Ce que j’aime aussi du genre de resto qu’est le McKiernan (sans oublier le Liverpool, Joe Beef.. et même le chien fumant qui est dans la même trempe) c’est le contraste entre le décor hyper simple et vieillot, avec la bouffe hyper VRAIE, travaillée au niveau des saveurs et des subtilités et l’originalité des présentations.

Mais attention, la présentation, aussi originale soit-elle, respecte quand même le style du resto… vous ne verrez pas une décoration de sucre filé orner un morceaux de viande ici! On y va plutôt avec des gros plats en fontes, voir même des planches à découper et autres ingéniosités.

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Chez Dave, Fred et Allison, on vous sert une cuisine généreuse et festive! Pour amateurs de bonne chère qui trippent saveurs et « vraies affaires » i.e. sans maquillage et courbettes inutiles…. On aime la simplicité du menu, la sélection de vins et comme ce texte le prouve, l’ambiance.

Un jour, je me promets de réserver ce resto en entier pour une soirée entre amis!

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McKiernan – Luncheonette Bar à vins
2485 Notre-Dame Ouest
Montréal
H3J 1N6

514 759-6677

Vins grecs et… sushis!

Ce sont des jeunes passionnés, à la recherche de vins vrais,

qui misent sur le plaisir de la découverte!

Je vous présente Aurelia, Théo et Alexis et ils forment ensemble l’agence de vins Oenopole! Un trio explosif qui recherche dans le vin, le coeur de son créateur et qui s’intéressent tant au terroir qu’à l’émotion qu’il déclenche.

Ce qu’on apprécie de leur travail c’est qu’ils partent à la recherche de coups de coeur et qu’ils nous reviennent non seulement avec de la qualité, mais avec des récits de voyages. Lorsqu’ils nous parlent de leur vignerons, on a qu’une seule envie: tous les adopter.

La Capricieuse les a rencontrés lors de l’événement Big in Japan, but Bigger in Greece! Oenopole organisait cette rencontre afin de faire découvrir ses vins grecs, tous en dégustant la délicieuse cuisine du Kaizen sushis.

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Tout d’abord nous étions bien entouré de gens connaisseurs mais sans prétentions, nous pouvions sans gêne poser toutes nos questions de néophytes. Plusieurs en ont profité! (hello!)

Dernièrement le coeur d’Oenopole a élu domicile en Grèce, et plus précisément sur l’île de Santorin. De cet archipel volcanique, ils nous ont rapportés trois vins du domaine Argyros que nous avons dégusté avec bonheur.

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Sur les deux photos ci-haut, voici Aurelia Filion et Theo Diamantis, deux des trois comparses de l’agence de vin Oenopole avec Alexis Fortier-Lalonde, aussi présent ce soir-là!

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C’est sur des plateaux de fruits de mers décadents de chez Kaizen sushis, que nous avons eu l’honneur de déguster ces vins grecs. Des vins blancs minéraux, acidulés et nets, qui s’accordaient vraiment bien à notre menu de par leurs goûts citronnés et frais.

La Capricieuse (n’étant pas l’amateur de poissons et fruits de mers qu’on aimerait qu’elle soit!) se voyait très bien allier son verre d’Atlantis en apéro avec des feuilles de vignes, ou pour être dans le ton, sur une bonne grosse salade grecque.. miam!

Le chef Antonio Park a vraiment fait un travail extraordinaire dans la cuisine. C’était ma première fois à ce resto et je veux définitivement y retourner!

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Cassady Sniatowsky, sympathique co-proprio et sommelier du Kaizen c’est vraiment bien occupé de nous, merci!

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En dessert on nous a servis des churros (j’adore les churros!) avec une crème au thé vert… et un verre de Vinsanto 1988!

Wow! J’ai été renversée par ce vin liquoreux, sucré et complexe, qui s’harmoniserait vraiment bien… chez nous! ;) Si j’ai bien compris, ce vin est vieillit 17 ans dans des barriques de chênes puis 3 ans en bouteille.

Je ne sais pas pourquoi, mais après une gorgée de Vinsanto j’étais rendue sur un balcon d’une île de Grèce, un soir d’été. Les hommes qui grillent un p’tit cigar, et les femmes, une palette de choco 70% au bec…et de la musique, of course!

Η ζωή είναι ωραία!

J’ai tellement passé une belle soirée en charmante compagnie. Beaucoup de rires, beaucoup de bons vins et de bonne bouffe…

Je lève mon verre à la gang d’Oenopole qui a accompli sa mission: Nous avons bu bon, nous avons bu vrai!

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Pour en savoir plus sur Oenople et sur leurs prochaines activités:
Oenopole.ca